Ligue contre le cancer 65

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Lourdes : un nouveau centre médical innovant voit le jour en attendant le développement d’un pôle de santé

Le nouveau centre de radiologie, porté par le groupe Scanpy, a été inauguré dans le quartier d’Anclades, où doivent se développer à terme d’autres infrastructures médicales et paramédicales. Baptisé du nom de l’écrivain brésilien Paulo Coelho, en référence aux valeurs d’humanité et de compassion que cet « amoureux de Lourdes » transmet dans ses livres, le nouveau centre d’imagerie médicale d’Anclades a été inauguré ce jeudi soir. Déjà en service depuis plusieurs mois (à côté de la concession Renault), il offre des équipements de pointe et vient renforcer l’offre de soins locale. Cette structure privée est portée par le groupe Scanpy, en charge de l’imagerie et de la radiologie interventionnelle à la clinique de l’Ormeau à Tarbes, et intégrée à « Vidi », un réseau national de radiologues libéraux. Sur une superficie totale de 300 m2, ce nouvel établissement se divise en deux parties principales. Une première, plutôt axée sur la radiographie et l’échographie, avec plusieurs appareils distincts. Et une seconde, équipée d’un mammographe dernière génération couplé à une salle d’échographie. De quoi positionner ce centre à la pointe du dépistage du cancer, et notamment celui du sein. Des locaux modernes et fonctionnels pour « mieux accueillir les patients », « réduire les délais d’attente » et simplifier leur parcours de soins. « Ce centre représente bien plus qu’une nouvelle infrastructure médicale, souligne le Dr Fabrice Basseau, radiologue associé chez Scanpy. Il s’inscrit dans une stratégie de lutte globale contre la financiarisation croissante de notre domaine, qui tend à mettre en péril l’égalité d’accès aux soins. Ici, nous avons fait le choix de remettre le patient au cœur de nos priorités en proposant un service de proximité, accessible et de qualité. L’objectif est d’apporter une offre la plus complète possible avec de l’imagerie lourde et il y aura probablement des surprises en ce sens dans les prochains mois… » L’offre de santé se renforce en ville Si ce centre a été construit sur les fonds propres de Scanpy, sans le moindre euro du contribuable, les gérants ont tenu à souligner l’aide du maire de Lourdes, Thierry Lavit, et de son équipe municipale afin de faciliter cette implantation ainsi que les démarches administratives. « Cette réalisation est le fruit d’une collaboration public-privé sincère et de qualité, se réjouit l’édile. La ville a procédé à la vente de terrains pour développer une zone de soins dans le quartier d’Anclades afin que les Lourdais et les habitants du territoire puissent être soignés dans de bonnes conditions. C’est important de structurer une offre de santé de proximité, complémentaire à celle de l’hôpital bientôt transféré à Lanne. » Avec l’ouverture de ce nouveau centre, Lourdes compte désormais deux établissements d’imagerie médicale (avec celui du boulevard Roger Cazenave), et l’offre de soins continue d’évoluer en ville. La municipalité prévoit notamment de créer d’ici un an son centre de santé à la place de l’ancienne trésorerie de la rue de Langelle, où seront salariés plusieurs médecins généralistes. Toujours à Anclades, juste à côté de la nouvelle structure de radiologie, la municipalité vient d’acter la cession d’un terrain à bâtir pour permettre « l’implantation d’activités professionnelles orientées vers le secteur médical et paramédical ». Autrement dit, dans les années à venir, différents praticiens et médecins spécialistes vont s’installer sur la zone qui va devenir un véritable « plateau santé », où le centre de radiologie Scanpy aura été la première réalisation…Centre de radiologie Paulo Coelho, 1 rue du Petit Jer à Lourdes. Tél. : 05 62 93 04 05. Web : www.scanpy.fr Article « La Dépêche » Publié le 15/02/2025 par Clément Beaume

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Cancer : à l’Oncopole, les résultats encourageants du premier vaccin personnalisé contre les rechutes

L’Oncopole de Toulouse a été le premier site en Europe à administrer un vaccin personnalisé pour empêcher la récidive chez des patients touchés par un cancer ORL. Deux ans après, les résultats de cet essai clinique sont encourageants. La phase deux, incluant plus de malades, est prévue en 2023.  En janvier 2021, la première injection d’un vaccin thérapeutique contre le cancer a sonné comme une révolution. À juste titre : un traitement complètement personnalisé promet de lutter contre la récidive. L’Institut universitaire du cancer de Toulouse-Oncopole a été le premier site en Europe à administrer ce vaccin à l’un de ses patients. Mise au point à Strasbourg par la biotech française Transgene qui s’est associée au géant japonais de l’informatique NEC pour le traitement des données par une intelligence artificielle, l’immunothérapie individualisée TG4050 a été reçue par une trentaine de patients touchés par un cancer ORL en France (Institut Curie et Oncopole de Toulouse) et en Angleterre (Liverpool). Ces patients ont reçu leur vaccin thérapeutique personnalisé trois mois après leur traitement (chirurgie et radiothérapie), soit le temps nécessaire pour adapter le vaccin aux particularités de la tumeur repérées par une intelligence artificielle. Trente antigènes sont ainsi sélectionnés pour induire une réponse du système immunitaire.  Six patients traités à Toulouse Lors de cette première phase de l’essai clinique, qui se termine, l’IUCT-Oncopole de Toulouse a inclus quinze patients avec un cancer ORL (comme le cancer de la gorge) et six d’entre eux ont reçu le vaccin. Dans le programme de recherche, la moitié des patients reçoit le vaccin juste après les traitements et l’autre moitié ne le reçoit que si des signes de récidive se présentent. Un essai équivalent est en cours à destination de patientes touchées par un cancer de l’ovaire.  Les premiers résultats ont été très encourageants et le sont toujours deux ans plus tard. « Les travaux doivent bien sûr être consolidés, nous sommes encore dans de la recherche clinique. Mais nous avons déjà atteint plusieurs objectifs. Cette vaccination se passe bien, avec seulement une petite inflammation au point d’injection, comme n’importe quel vaccin. Nous voulons ensuite voir si tous les antigènes générant une réponse immunitaire ont été caractérisés, nous pourrons répondre à cette question avant la fin de l’hiver. Ce qui est encourageant c’est que nous avons réveillé le système immunitaire des patients contre les antigènes sélectionnés. Enfin, il faut voir s’il y a un effet de protection de la vaccination et, pour ça, il faut du temps et du recul. À ce jour, aucun de nos patients vaccinés n’a rechuté », souligne le Pr Jean-Pierre Delord, chercheur clinicien et directeur général de l’Oncopole qui estime qu’à terme, au moins un cancer sur deux, lorsqu’il est la conséquence d’un dérèglement génétique important, pourra faire l’objet d’une vaccination thérapeutique.  Transgene se positionne déjà pour la deuxième phase des essais cliniques de TG4050 en 2023, qui inclura une centaine de patients. « Nous sommes, certes, moins connus que Moderna mais scientifiquement nous n’avons pas à rougir de la comparaison. Et pour rayonner à l’international, nous nous appuyons sur les acteurs locaux comme l’Oncopole. Nous sommes par ailleurs en train d’investir chez nous à Strasbourg pour augmenter notre capacité industrielle et donc traiter plus de patients », explique Hedi Ben Brahim, le PDG de Transgene.  Article « La Dépêche » Publié le 01/02/2023 par Emmanuelle Rey

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Innovation dans le traitement du cancer : l’Oncopole lance les premiers essais cliniques hors des murs de l’hôpital

L’Oncopole de Toulouse se lance dans la décentralisation des essais cliniques. Désormais, l’innovation thérapeutique et l’administration de nouvelles molécules contre le cancer ne se limitent plus aux murs de l’hôpital. La première patiente à en bénéficier habite en Ariège. Déjà très actif dans la recherche de traitements innovants, l’Institut du cancer de Toulouse Oncopole vient de franchir une nouvelle étape. Le site, qui inclut plus d’un patient sur huit dans une étude clinique, se lance dans des programmes d’essais hors des murs de l’hôpital autour d’un dispositif unique en France. La première patiente à en bénéficier réside en Ariège. Suivie pour son cancer à l’Oncopole, elle a été incluse dans une étude de phase précoce (phase I, première fois chez l’Homme) en décembre dernier. Selon le protocole mis en place, cette patiente a pu réaliser des prélèvements sanguins et le suivi de ses signes vitaux depuis son domicile, évitant ainsi quatre déplacements jusqu’à l’hôpital, ce qui représente plusieurs heures de transport et donc de fatigue en moins. Pour assurer ce suivi à distance, l’Oncopole a confié un cahier des charges bien précis à une société prestataire dont les infirmières sont formées à la recherche clinique. À terme, l’objectif est d’avoir une équipe mobile issue de l’Oncopole pour assurer ces tâches. Une infirmière en pratique avancée (IPA), spécialisée en recherche clinique à l’Oncopole, coordonne l’ensemble avec l’oncologue référent et les partenaires de santé du territoire. Le tout en s’appuyant sur les technologies numériques de la plateforme « CT homecare by Oncopole » conçue pour que les essais décentralisés puissent être déployés partout, par tous les centres de soins qui le souhaitent. Rendre l’innovation accessible hors des contraintes géographiques La période Covid avait confirmé l’impulsion en cours pour une prise en charge des patients hors les murs de l’hôpital. « Nous étions déjà en ordre de marche à ce moment-là, nous étions centre pilote lors de collaborations avec les laboratoires MSD et Sanofi « , explique Muriel Poublanc, directrice de la recherche et de l’innovation de l’Oncopole Claudius Regaud sur le site de l’IUCT-Oncopole. « Les essais cliniques décentralisés sont un enjeu majeur parce qu’ils permettent de rendre l’innovation accessible hors des contraintes géographiques et les industriels ont beaucoup d’appétence pour cette démarche. C’est aussi un argument supplémentaire pour les patients à qui on propose un essai clinique : ils sont parfois réticents parce que le suivi est plus lourd qu’avec un traitement standard et ils ont envie de rentrer chez eux, d’être dans leur environnement. Mais rien ne change dans la rigueur, nous devons faire bénéficier des nouvelles molécules aux patients en toute sécurité. Comme à l’hôpital, les prélèvements sanguins permettent de suivre le cycle de vie des nouvelles molécules dans l’organisme », poursuit Muriel Poublanc. L’Oncopole a pour objectif de déployer son dispositif décentralisé dans 5 à 10 essais cliniques en 2025 et ambitionne d’ores et déjà de doubler ce chiffre tous les ans. Article « La Dépêche » Publié le 17/02/2025 par Emmanuelle Rey

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La Ligue contre le Cancer souhaite ouvrir un « Espace Ligue « à Lannemezan

Ouvrir un Espace Ligue pour venir en aide aux malades et soulager leur famille sur le secteur de Lannemezan, c’est le but de la Ligue contre le cancer qui en appelle aux bénévoles. La Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées a ouvert, en 2024, plusieurs centres à Vic-en-Bigorre, Lourdes et Bagnères, afin d’aller au plus près des malades et de leur entourage pour leur offrir un soutien, mais pas seulement. Des « Espaces Ligue » qui offrent aux personnes concernées une écoute, du conseil, mais aussi un accompagnement dans les différentes démarches comme des aides financières, sans oublier les soins de support allant de la diététique au soutien psychologique, en passant par l’activité physique ou encore les soins esthétiques. Sur place, les bénévoles de la Ligue s’emploient à aider les patients à traverser cette épreuve le mieux possible. L’Espace Ligue est un espace d’accueil de proximité, géré par la Ligue contre le cancer et adapté aux attentes des personnes malades et de leurs proches. Une aide indispensable pour les patients que la présidente de la Ligue veut déployer pour aller au plus près de ceux qui en ont besoin : « Ce sont des soins de support oncologiques, adaptés aux problèmes liés à la maladie et aux traitements ». C’est donc pour cette raison que la Ligue souhaite développer ces « Espaces », et c’est à Lannemezan que la structure aimerait en installer un nouveau, pour toucher un maximum de personnes sur un large secteur : « Il nous manque un Espace Ligue sur le secteur de Lannemezan et de la Neste, mais là, je n’ai pas assez de bénévoles pour le moment, c’est très compliqué, on aimerait bien. Cela fait partie du diagnostic territorial : effectivement, ça manque. Cela fait partie de nos projets ». Tous les profils sont les bienvenus Les personnes intéressées peuvent d’ailleurs prendre contact avec la Ligue contre le cancer pour devenir bénévoles auprès de ceux qui en ont tellement besoin. Les volontaires pourront ainsi définir leur domaine de compétence et le lieu où ils pourront intervenir : « On rencontre les gens, ils se présentent et nous disent pourquoi ils veulent être bénévoles à la Ligue, et en fonction de leurs souhaits, on les oriente. Cela peut être le fait d’aller à l’hôpital visiter les malades, nous en avons toujours besoin, car c’est quelque chose de lourd pour les intervenants, ou ils peuvent nous aider soit lors de manifestations, soit dans d’autres missions ; on aura toujours quelque chose à confier aux gens, tous les profils sont les bienvenus ». Et il n’est pas obligatoire d’évoluer dans le milieu de la santé : « Moi, je recrute beaucoup auprès de mes anciens collègues hospitaliers, on est plus dans les pharmaciens, les biologistes, mais on accueille toutes les professions, toutes les compétences dont on peut avoir besoin. En fait, nous avons besoin de tout le monde, de garçons pour nous aider ». Un soutien nécessaire pour tous ces malades parfois perdus et leurs familles souvent très sollicitées. C’est pour cette raison que la Ligue contre le cancer souhaite doter le secteur de Lannemezan de l’un de ces Espaces Ligue afin de venir en aide au plus grand nombre. Pour y arriver, il faut des bras et des petites mains. L’appel aux bénévoles est donc lancé, et les personnes intéressées peuvent contacter le 05 62 34 20 89. Article « La Dépêche » du 25 février 2025 Delphine Pereira

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Encore trop d’inégalités !

Malgré les progrès scientifiques, des inégalités persistantes empêchent encore de nombreuses personnes d’accéder aux soins, en fonction de leur lieu de vie, de leurs revenus, ou de leur capacité à se déplacer. Cette réalité touche particulièrement les plus fragiles, créant des injustices inacceptables dans notre système de santé.À la Ligue contre le cancer, nous nous battons chaque jour pour que chacun, peu importe son parcours ou ses difficultés, puisse recevoir les meilleurs traitements et l’accompagnement dont il a besoin.Pour continuer cette mission vitale, nous avons plus que jamais besoin de vous.  Les disparités géographiques, la pénurie de médecins et d’infirmières, les inégalités socio-économiques pénalisent davantage les populations déjà fragiles à faible revenu…En France, les inégalités socio-territoriales d’accès au système de santé sont un problème persistant qui affecte la capacité des individus à recevoirdes soins médicaux de qualité ainsi que les soins de support dont ils auraient besoin, en particulier dans les territoires défavorisés ou les zones rurales éloignées. La Ligue contre le cancer, à travers ses actions et son engagement durant ces 25 ans, a participé au renforcement des droits des personnes malades etde leurs proches, dans la société. Pour réduire les disparités territoriales, la Ligue a construit un dispositif qui permettra à ses 103 comités départementaux d’offrir un socle communet harmonisé de services à toutes les personnes touchées par le cancerquel que soit leur lieu de résidence.Dans cette optique, des objectifs ambitieux ont été définis : d’ici à 2025, tous les comités seront dotés de chargés de prévention et seront en mesurede proposer les quatre soins de support prioritaires. En vingt-cinq ans, la Ligue contre le cancer est passée du recueil de témoignages à une représentation active des besoins et attentes des patients, contribuant ainsi à la co-construction de la démocratie en santé.Dans ce cadre, la Ligue contre le cancer porte la voix des personnes malades et de leurs proches aidants à travers 10 recommandations essentielles, pour garantir à chaque patient un meilleur accompagnement avant, pendant et après la maladie. Découvrez notre manifeste Les dons que nous collectons nous permettent de financer des actions concrètes et immédiates : programmes d’activités physiques adaptées pour redonner force et énergie aux patients, aides financières pour alléger le poids des traitements sur les familles en difficulté, séances avec des psychologues pour apaiser les angoisses et accompagner les personnes malades dans leur parcours, et tant d’autres initiatives essentielles qui apportent soutien, bien-être et réconfort face à cette épreuve.Ensemble, nous pouvons offrir à tous une chance égale face à la maladie. Chaque don, devient une lueur d’espoir pour ceux qui se battent dans des conditions de vie difficiles. Votre générosité peut changer des vies. 120€ équivaut à 3 soins esthétiques spécialisés (soin du visage, soin des mains, soin de la peau).   soit  40,80 €  après déduction fiscale Je fais un don ponctuel Supportez la Ligue et aidez les personnes malades toute l’année en mettant en place un don par prélèvement automatique.   soit 6,80 € après déduction fiscale Je mets en place mon prélèvement automatique

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4 février 2025 : journée mondiale contre le cancer

Les 10 recommandations de la Ligue contre le cancer au Président de la République pour un sursaut collectif contre les inégalités face à la maladie La Ligue contre le cancer adresse aujourd’hui un message fort au Président de la République en rendant public un manifeste ambitieux et structurant, composé de dix recommandations concrètes et réalisables, pour une véritable révolution du parcours de vie des personnes malades – de la prévention à la fin de vie. Pour énoncer ses dix recommandations, la Ligue s’appuie sur son expertise territoriale avec ses 103 comités, ainsi que ses 455 représentants des usagers présents dans les établissements de santé, et surtout sur des milliers de voix de personnes malades et leurs proches aidants. Si, en France, les avancées médicales font reculer la mortalité par cancer, il existe encore trop d’inégalités face à la maladie. Elles sont criantes et mènent à de véritables pertes de chance pour les personnes malades. Le temps des discussions est passé, il faut désormais agir ! « Il est de notre mission et de notre devoir de porter la voix des personnes malades et des proches aidants pour aboutir à des évolutions majeures comme l’ont été la loi Kouchner et le premier Plan cancer. Notre système de santé actuel n’a pas pris en compte les avancées nécessaires pour faire face au recul des droits des personnes malades pourtant demandées depuis de longues années par la Ligue contre le cancer et supposément acquis. Nos recommandations doivent bien évidemment rester de paires avec une démarche proactive de prévention et un financement conséquent de la recherche pour un accès équitable à une médecine personnalisée. » déclare Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer. Les recommandations de la Ligue contre le cancer #1 Rendre le dépistage des cancers accessible à toutes et à tous sur l’ensemble du territoire #2 Garantir que chaque personne malade puisse bénéficier d’une consultation d’annonce spécifique, empathique et accompagnée #3 Améliorer la qualité de prise en charge des personnes malades en supprimant leurs restes à charge #4 Améliorer la qualité de prise en charge des personnes malades en facilitant la coordination des soins jusque dans les territoires les plus isolés #5 Assurer l’accès aux traitements en luttant efficacement contre les pénuries de médicaments et en favorisant l’accès à l’innovation #6 Soutenir la recherche et l’innovation pour un meilleur accès à la médecine personnalisée #7 Permettre à toutes et à tous de bénéficier de soins de support sur l’ensemble du territoire #8 Favoriser le maintien et le retour à l’emploi pendant et après la maladie #9 Valoriser et reconnaître l’engagement des proches aidants auprès des personnes malades #10 Rendre les soins palliatifs et l’accompagnement de fin de vie accessibles pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire

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Une nouvelle unité de soins palliatifs au cœur des Hautes-Pyrénées

Depuis quelques mois, une Unité de soins palliatifs de dix lits accueille ses premiers patients au 3ᵉ étage du Centre de l’Arbizon à Bagnères-de-Bigorre. Ce service répond à une forte demande exprimée par les médecins libéraux, les structures médico-sociales et les familles depuis la fermeture de l’unité de l’Ormeau en 2022. Une réponse à un besoin criant Depuis son ouverture en novembre, elle apporte des solutions personnalisées et adaptées aux besoins spécifiques de chaque patient. Hervé Gachies, médecin libéral, souligne l’importance de ce projet pour les familles épuisées et les aidants confrontés à des situations de souffrance à domicile : « Cela évite des passages aux urgences ou des séjours dans des services inadaptés aux soins palliatifs. » Un accompagnement centré sur l’humain Dirigée par le Dr Cédric Mignonat en collaboration avec les docteurs de Rosa et Bonnard, l’unité repose sur un personnel soignant étoffé, comprenant trois médecins spécialisés et des équipes motivées. Elle dispose d’infrastructures modernes telles que des plateaux techniques, une balnéothérapie, une infirmerie, et des espaces conviviaux comme un salon pour les familles et une salle de spectacles. Les patients bénéficient également d’interventions extérieures variées : associations, professionnels, médiation canine, ou encore équithérapie. « Quand il ne reste rien, il reste l’humain », rappelle le Dr Mignonat, mettant en avant la dimension profondément humaine de ce service. Une prise en charge flexible et adaptée Avec dix lits disponibles, et un onzième réservé aux urgences, l’unité s’adresse principalement à des patients en situation complexe, que ce soit sur le plan médical, social, ou en raison d’un besoin de répit pour les familles. Le Dr Gaële Bonard, elle-même formé aux soins palliatifs, se réjouit de pouvoir enfin exercer dans une structure dédiée. Un suivi psychologique des proches est également assuré, tandis que l’unité développe l’hospitalisation à temps partiel et des interventions à domicile. « Nous revoyons les patients une fois par semaine ou tous les quinze jours pour ajuster les soins et garantir qu’ils ne se sentent pas abandonnés », explique le Dr Mignonat. Un service essentiel pour le territoire Cette nouvelle unité de soins palliatifs s’impose comme une réponse essentielle aux besoins de la population locale. Elle incarne un modèle de prise en charge où les soins techniques et l’attention humaine s’allient pour accompagner les patients et leurs familles dans des moments souvent difficiles. Le docteur Cédric Mignonat, à l’origine de cette unité de soins palliatifs, en a détaillé le fonctionnement avec le docteur Bonnard.

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Tarbes : Michel Piquer distingué

En remettant la médaille de la ville à Michel Piquer, Gérard Trémège, maire de Tarbes, a honoré l’ensemble des bénévoles. « Le bénévole c’est quelqu’un qui donne souvent tout et ne reçoit rien ». Gérard Trémège s’est inquiété de la difficulté à renouveler les bénévoles dans les associations et a lancé « un appel au bénévolat général ». Afin de motiver les troupes, il a donc récompensé un « bénévole exemplaire » en la personne de Michel Piquer. L’organisateur de courses hors stades est à l’origine de la Tarb’elles et du semi-marathon Lourdes-Tarbes. Michel Piquer vient d’être élu vice-président de l’office municipal des sports. « Je ne m’y attendais pas du tout. Je suis très honoré et ému » a confié Michel Piquer, qui a reçu cette distinction en présence de sa mère. Thierry Jouve Article « La Dépêche » paru le 25/11/2024

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Distinction honorifique au Dr Bernard Couderc

Le 14 novembre dernier, à Paris, le Dr Bernard Couderc, de la Polyclinique de l’Ormeau à Tarbes, a reçu la médaille de la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO) pour l’ensemble de sa carrière. Cette distinction prestigieuse vient saluer des décennies d’engagement et d’excellence dans le domaine de la médecine, mais aussi dans ses nombreuses actions en faveur de la lutte contre le cancer. En plus de son travail en radiothérapie et en oncologie, le Dr Couderc a été Président du Comité Départemental de la Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées. Sous son impulsion, cette structure a renforcé son rôle de soutien auprès des patients et de prévention. Il a également porté ses engagements au niveau national, participant activement à des initiatives qui ont contribué à faire avancer la cause de la lutte contre le cancer en France. Cette médaille de la SFRO couronne non seulement une carrière exemplaire, mais aussi un engagement indéfectible pour le bien-être des autres. Son héritage, tant médical qu’humain, continuera d’inspirer les générations futures.

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Tarb’elles 2024 : Année record !

Un immense merci à la ville de Tarbes et au Tarbes Pyrénées Athlétisme, pour leur incroyable soutien lors de La Tarb’elles 2024 ! Grâce à leur engagement et à la participation des coureurs et coureuses et la mobilisation des femmes venues de tout le département et alentours, 𝟒𝟐 𝟎𝟎𝟎 € ont été collectés pour la Ligue contre le cancer. Cette somme permettra de soutenir la recherche, d’accompagner les patients et de sensibiliser à l’importance de la prévention. Merci pour votre générosité et votre incroyable mobilisation. Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition encore plus belle !

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