Ligue contre le cancer 65

Actualité

Actualité

Danser pour sensibiliser : pari réussi pour le concours de danse « Dance4Blue » 2025

Pour la deuxième année consécutive, la Ligue contre le cancer a organisé le concours Dance4Blue, un événement mêlant art et sensibilisation au cancer colorectal dans le cadre de Mars Bleu. Cette année, l’association s’est associée au talent de l’école de danse Les Renc’arts de la Danse de Tarbes, qui célébrait, de son côté, la quatrième édition de son propre concours. Une collaboration qui a donné lieu à un spectacle grandiose, ce samedi 22 mars, à l’Espace Robert Hossein de Lourdes. Un spectacle de haut vol devant un public conquis Avec plus de 1 200 spectateurs et une centaine de danseurs venus des Hautes-Pyrénées, de Toulouse et du Pays Basque, cette édition 2025 a confirmé le succès grandissant de l’événement. Sur scène, les prestations se sont enchaînées sous les yeux d’un jury d’exception composé de Popping Ron, spécialiste du popping, Anaïs Viola, danseuse professionnelle en Heels, et Skorpion, chorégraphe de renommée internationale. Pendant trois heures, le public a été tenu en haleine par des performances alliant créativité, technique et émotion. Les applaudissements nourris ont témoigné de l’enthousiasme général face à un niveau de compétition particulièrement élevée. Une interactivité au service du public L’un des moments forts de la soirée a été l’attribution du prix du public. Grâce à un QR code projeté sur scène, les spectateurs ont pu voter en direct depuis leur smartphone. À l’issue d’un suspense haletant, MC226 et Média Luna ont été sacrés ex æquo et auront l’honneur de se produire lors de l’ouverture des fêtes de Lourdes. Un palmarès prestigieux Une danse engagée pour la prévention Si le spectacle a ébloui par son intensité, Dance4Blue 2025 a surtout rappelé l’importance du dépistage du cancer colorectal. Chaque année en France, cette maladie entraîne 17 000 décès, alors qu’un test immunologique simple et gratuit permettrait de sauver de nombreuses vies. Avec cette deuxième édition réussie, la Ligue contre le cancer et Les Renc’arts de la Danse de Tarbes ont prouvé que l’art peut être un formidable vecteur de sensibilisation. Une soirée où la danse a su allier excellence et engagement au service d’une noble cause.

Actualité

Mars Bleu : les Montagnards Argelésiens mobilisés pour la lutte contre le cancer

Comme chaque année, l’association Les Montagnards Argelésiens a organisé une randonnée le vendredi 21 mars dans le cadre de Mars Bleu et de la semaine nationale de lutte contre le cancer. Cette année, l’événement s’est déroulé dans la commune d’Arcizans-Dessus, située au-dessus d’Argelès-Gazost. L’objectif était de promouvoir le dépistage du cancer colorectal et de récolter des fonds pour les missions de la Ligue contre le cancer. Les participants avaient le choix entre une marche facile de 5 km et un parcours plus long de 10 km. Les inscriptions ont débuté à 8h15, suivies du départ de la randonnée à 9h. À midi, un repas tiré du sac a été partagé, avec café et dessert offerts par la Ligue contre le cancer. L’après-midi s’est clôturé sur une belle note musicale grâce au chœur d’hommes Eths d’Azu, dont la prestation remarquable a été très appréciée. Les bénéfices de cette journée seront reversés à la Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées. Un grand merci à Gérard Mouliner, président de l’association, et à Annie Cuilhe, présidente de la section montagne, pour leur engagement. Saluons également la mobilisation des 140 participants qui ont bravé la pluie pour soutenir cette cause, ainsi que la mairie d’Arcizans-Dessus pour la mise à disposition gracieuse de la salle des fêtes. Chaque année, cette association se mobilise avec force pour cette noble cause, et leur engagement mérite d’être souligné.

Actualité

Plaisance (32) : Esbouhats au grand cœur

L’association des anciens rugbymen de l’Union Sportive Plaisantine a organisé sa traditionnelle soirée spectacle et poule au pot en février, au profit de La Ligue contre le Cancer. Pour cette 7e édition, 280 convives ont partagé un repas convivial à Beaumarchès, juste après la représentation de « Balai bourrelesque » du trio féminin Mysogénial. Et en ce mois de mars 2025, c’est un chèque de 2 200 € qui a pu être remis par Lous Esbouhats aux représentantes de la Ligue contre le Cancer des Hautes-Pyrénées. « Ce chèque représente les bénéfices du repas, mais également le cachet de la troupe théâtrale qui a souhaité l’offrir à la Ligue, ce qui est à souligner. Il inclut aussi 200 € de dons effectués par des particuliers. L’Intermarché de Plaisance reversera de son côté 400 €, équivalent au montant des achats en épicerie effectués, entre autres, à ce supermarché pour le repas », précise Bruno Lebranchu, un des quatre co-présidents de l’association fondée en 1978, rassemblant aujourd’hui une soixantaine de membres. L’équipe planche déjà sur les animations à venir, dont la prochaine aura lieu le 24 mai autour d’un sanglier à la broche. Le vendredi 1er août, le concert aux arènes recevra sur scène Alma Flamenca Latina, pour une ambiance gipsy, la fanfare festive Les Incognitos, le groupe de variétés pop rock O Positif, et la banda voisine Lous Respounchous, qui animera les transitions entre chaque prestation. Des dates à retenir pour passer de très bons moments en compagnie des Esbouhats ! Article « La Dépêche » paru le 22 mars 2025 par le Correspondant du Gers

Actualité

Mars bleu : un concours de danse à Lourdes pour sensibiliser au dépistage du cancer colorectal

Chaque année, 17 000 personnes succombent du cancer colorectal en France. Pourtant, un dépistage simple et gratuit peut sauver des vies. À Lourdes, un concours de danse sensibilise le public à cette cause à travers un spectacle fédérateur. 17 000. C’est le nombre de victimes du cancer colorectal chaque année en France. Un chiffre considérable quand on sait que le dépistage est simple, fiable, et se fait à la maison. « Comme pour Octobre rose, Movember ou encore le Téléthon, la ville de Lourdes s’engage pour Mars bleu, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, souligne le maire, Thierry Lavit. Il faut se faire dépister, c’est important. Certes, c’est un prélèvement de selles mais le dépistage est simple, gratuit et rapide. Cela sauve des vies ! Dans 9 cas sur 10, le cancer colorectal est guéri s’il est diagnostiqué à un stade précoce. Comme tous les cancers, plus on attend, plus il est difficile de se soigner… » Concours de danse et prévention santé S’il est plus facile de sensibiliser au dépistage du cancer du sein lors d’Octobre rose, parler du cancer colorectal reste un défi. Se faire dépister n’est pas un geste anodin, et il est souvent plus difficile d’inciter le public à franchir le pas. C’est pourquoi la Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées, en partenariat avec la ville de Lourdes et FestiSud, organise un grand concours de danse le samedi 22 mars à 20 h 30. Une soirée fédératrice et intergénérationnelle pour porter un message de prévention. Fort du succès de l’édition précédente, le concours de danse « Dance4Blue » revient cette année à l’espace Robert Hossein. C’est Marine Cazalas, fondatrice du « Renc’art de la danse », qui a initié cet évènement en 2020 dans le cadre de Mars bleu. Pour cette quatrième édition, 20 écoles de danse du département, mais aussi de Toulouse ou encore de Bordeaux, se produiront sur scène pour émerveiller le public, entre différents messages de prévention sur grand écran (avant le spectacle et pendant l’entracte). Pour la bonne cause « L’an dernier, le concours a attiré plus de 1 000 spectateurs. L’objectif est que la salle soit pleine le 22 mars, lance Annette Cuq, présidente de la Ligue contre le cancer 65. L’entrée est à 10 € et les bénéfices permettent de financer les actions de la Ligue au profit des malades contre le cancer, comme la recherche ou les soins de support… » Parmi les nouveautés, outre le nombre de compagnies de danse qui a quasiment doublé, le concours se professionnalise puisqu’un jury de qualité est désormais chargé d’attribuer les récompenses aux meilleures prestations. Les spectateurs participeront aussi en votant pour attribuer le prix du public… Une manifestation populaire, donc, qui célèbre la vitalité de l’art chorégraphique tout en mettant en lumière une cause essentielle !Infos pratiques : concours de danse « Dance4Blue », le samedi 22 mars à 20 h 30 à l’espace Robert Hossein de Lourdes. Buvette et restauration sur place. Entrée à 10 € et gratuite pour les moins de 6 ans. Billetterie sur place ou sur internet. Article « La Dépêche » paru le 14 mars 2025 par Clément Beaume

Actualité

Semaine nationale de lutte contre le cancer 2025

La recherche pédiatrique au cœur de nos actions Du 10 au 16 mars, la semaine nationale de lutte contre le cancer fêtera ses 95 ans d’existence, et cette année, elle sera placée sous la thématique des cancers pédiatriques. L’occasion de porter la recherche au cœur de notre communication. À travers une approche articulée autour de la recherche, de l’engagement sportif et de la solidarité nationale, cette semaine est l’opportunité de rappeler que les cancers pédiatriques nécessitent des solutions spécifiques, innovantes et accessibles à tous les jeunes patients. Plusieurs avancées scientifiques et initiatives solidaires en faveur des enfants atteints de cancer seront mises à l’honneur ! Quelques chiffres clés 18 M€ 20 % des cancers pédiatriques 150 projets de recherche ont été consacrés au financement de la recherche sur le cancers pédiatriques sur les cinq dernières années. sont réfractaires aux traitements standards ou en rechute et leur pronostic reste insatisfaisant. sont financés par la Ligue depuis plus de 20 ans. L’opération Tous unis contre le cancer En 2003, La Ligue contre le cancer, en partenariat avec E.Leclerc, lance l’opération nationale « Tous unis contre le cancer » dédiée au financement du programme de recherche « Enfants, adolescents, jeunes adultes et cancer ». Plus d’un tiers des financements dédiés au programme de recherche sur les cancers onco-pédiatriques est réalisé grâce à cette opération. Dans le cadre de « Tous unis contre le cancer », la Ligue vous propose de découvrir quelques projets de recherche qu’elle soutient et qui ouvre des perspectives concrètes pour les jeunes patients ! Le projet de Thomas Mercher La leucémie aiguë mégacaryoblastique (LAM7) L’équipe de Thomas Mercher a découvert une altération génétique clé impliquant la fusion de deux gènes, ouvrant la voie à des thérapies ciblées pour cette leucémie rare qui touche principalement les enfants. Les travaux de Thomas Mercher, chercheur à l’Institut Gustave Roussy, ont permis d’identifier pour la toute première fois une « protéine chimérique », résultant de la fusion de deux gènes, appelée « ETO2-GLIS2 ». Cette protéine est fréquemment associée aux LAM7 dont les pronostics sont les plus mauvais. Connaître leur rôle dans le développement des cancers permettra d’imaginer de nouveaux traitements, en ciblant cette protéine anormale. © Arnaud Cheron Le sport au service de la recherche Aujourd’hui, le sport s’impose comme un moteur d’espoir et de solidarité dans la lutte contre les cancers pédiatriques. Loin de se limiter à un simple symbole dans ce cadre, il devient un levier concret de prévention, de collecte de fonds et de soutien. Porteur d’espoir et de mobilisation pour les jeunes patients, le sport et ses défis de grande envergure sont un formidable moyen de lier solidarité et engagement, le tout au profit de la Ligue contre le cancer.

Actualité

Cancers de l’enfant : quand les sportifs se mobilisent avec la Ligue contre le cancer

Le 16 mars, Romain Mainardis, supporter de l’Olympique de Marseille (OM), et Melvin Proix, supporter du Paris Saint-Germain (PSG), remettront un chèque à la Ligue contre le cancer en présence de Nasser Al-Khelaifi, président du PSG, et Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer. Romain et Melvin continuent de recevoir des dons jusqu’à la clôture de la cagnotte le 16 mars. Partis le 23 février dernier du Stade Vélodrome, Romain et Melvin concluront ainsi leur « Classico du Cœur », un périple de 800 km à pied pour financer un projet de recherche national sur les cancers pédiatriques. Les deux supporters assisteront ensuite à la rencontre PSG-OM en tribune présidentielle. « Nous sommes très fiers que cette action finance la recherche contre les cancers des enfants. Nous y avons pensé chaque kilomètre parcouru. Nous avions l’impression de ne former qu’une seule grande communauté solidaire. Avec la Ligue, supporters, chercheurs, même engagement contre le cancer », déclarent Romain Mainardis et Melvin Proix. Un défi sportif qui s’inscrit dans une campagne d’initiatives sport-santé pendant la semaine de lutte contre le cancer, du 10 au 16 mars, à l’initiative de la Ligue contre le cancer. Avec un objectif : se mobiliser sur tous les fronts de la maladie, de la recherche jusqu’à l’accompagnement des enfants et de leurs proches. Chiffres clés   Chaque année, 1 800 enfants de moins de 15 ans sont touchés par un cancer. S’ajoutent 450 nouveaux cas annuels chez les adolescents de 15 à 17 ans et plus de 1 000 cas pour les jeunes adultes de 18 à 25 ans.   Les cancers sont la 1ère cause de décès par maladie chez les moins de 20 ans.   1 cancer de l’enfant sur 5 reste sans réponse thérapeutiques, en particulier certaines leucémies aiguës. Cette semaine de solidarité se prolonge en mars avec la signature d’une convention entre la Fédération française de rugby et la Ligue contre le cancer contre l’isolement des enfants hospitalisés grâce au robot Awabot, une solution innovante de téléprésence mobile pour permettre aux enfants de participer à distance aux matchs de l’Équipe de France. En prenant le contrôle de ce robot-caméra, les enfants ont la possibilité d’interagir avec les joueurs de l’Équipe de France, d’assister aux matchs depuis le bord du terrain et de partager des moments privilégiés. Depuis son lancement en 2020, l’expérience a offert à de nombreux enfants la chance d’échanger avec les joueurs à la sortie des vestiaires et durant les échauffements, renforçant ainsi leur sentiment d’inclusion et de lien social. « En participant à la Semaine nationale contre le cancer, la Ligue a souhaité valoriser des initiatives diverses. Chercheurs, sportifs, soignants, aidants… Face à la maladie, nous jouons peut-être tous un rôle différent, mais toujours essentiel pour les personnes malades. Nous sommes dans la même équipe, nous nous liguons contre le cancer », rappelle Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer.

Actualité

L’opération Tous unis contre le cancer revient en 2025 !

Du 14 au 30 mars 2025, E. Leclerc et la Ligue contre le cancer renouvellent l’opération Tous unis contre le cancer pour la 22e année consécutive ! Les dons collectés dans les magasins E. Leclerc sont indispensables pour la recherche contre les cancers pédiatriques et permettent de financer une grande partie du programme « Enfants, adolescents et jeunes adultes et cancer » mené par la Ligue contre le cancer. Un leitmotiv pour se liguer contre le cancer des enfants : Guérir plus et guérir mieux les jeunes patients La Ligue, est le premier et le seul financeur associatif de la recherche sur les cancers à développer un programme de financement spécifique avec une enveloppe budgétaire dédiée à la recherche sur les cancers des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. Chaque année, près de 2 300 enfants, adolescents et jeunes adultes se voient diagnostiquer un cancer, ce qui en fait la 2e cause de mortalité chez les jeunes.Le Mouvement E. Leclerc, en partenariat avec la Ligue contre le cancer, reste mobilisé pour aider, accompagner et soutenir ces jeunes touchés par le cancer, ainsi que leurs proches, en contribuant à financer la recherche contre les cancers pédiatriques. Aujourd’hui, grâce aux progrès thérapeutiques, plus de 8 enfants/adolescents sur 10 touchés par le cancer sont encore en vie 5 ans après le diagnostic. La Ligue contre le cancer est fière de participer à cette 22e édition de l’opération Tous unis contre le cancer, avec la précieuse contribution des bénévoles de la Ligue, présents en magasins pendant toute la période de dons. Leur mobilisation permettra de sensibiliser les clients à la recherche pour soigner et guérir ces cancers pédiatriques.

Actualité

Bagnères-de-Bigorre. USP de l’Arbizon : « Un lieu qui reconnaît la valeur de chaque vie »

L’inauguration de la toute nouvelle unité de soins palliatifs de l’Arbizon s’est déroulée vendredi matin devant un parterre d’invités. L’Unité de soins palliatifs de 10 lits a vu le jour au sein de l’établissement de l’Arbizon à Bagnères-de-Bigorre, une avancée majeure dans la prise en charge des patients en fin de vie, deux ans après la fermeture du service qui existait auparavant à la clinique de l’Ormeau à Tarbes. Vendredi matin, Jérôme Peyrat, le directeur de l’Arbizon, a accueilli les nombreux invités et a expliqué les origines et le fonctionnement de ce nouveau service : « La demande d’autorisation de l’USP s’inscrit dans le cadre du Projet Régional Occitanie déposé en 2023, faisant ressortir le manque d’Unités de soins palliatifs sur le territoire des Hautes-Pyrénées. C’est la seule Unité de Soins Palliatifs des Hautes-Pyrénées, elle couvre tout le département et la partie sud du département du Gers. La création de cette unité répond à un besoin territorial. Il est important de rappeler que notre unité n’est pas la seule entité à proposer une prise en charge en soins palliatifs sur le département. D’où la nécessité de travailler en partenariat étroit avec tous les acteurs du territoire sur ce dispositif. » Un mot de Costa-Gavras aux soignants Ce projet a nécessité la composition d’une équipe entièrement dédiée aux soins palliatifs. Le directeur a ensuite donné lecture d’un message du réalisateur Costa-Gavras, qui a félicité l’équipe pour l’ouverture de cette USP : « Nous en manquons terriblement en France. » Initialement prévu parmi les invités mais n’ayant pas pu se libérer, le cinéaste a signé Le dernier souffle, un thème de circonstance. Le docteur Cédric Mignonat, président de la CME et responsable du service, a ensuite pris la parole, avec une passion non dissimulée pour son travail et l’ouverture de cette USP : « Ici, nous avions déjà quatre lits de soins palliatifs, d’où notre volonté de créer ce service ici, dans notre établissement. Nous voulons un lieu de vie, tourné vers l’extérieur du service et de la structure, au troisième étage. Ce n’est pas un endroit où les patients viennent mourir. » En effet, sur place, un plateau technique de kinésithérapie, une salle pour les familles ou une autre pour les spectacles, de la médiation canine et équine, des soins esthétiques ou encore de la sophrologie, entre autres services, sans oublier un espace de la Ligue contre le cancer, sont là pour adoucir l’existence des patients de cette unité : « C’est l’essence même de cette USP : quand tout s’efface, l’humain demeure. » « Cette USP est essentielle » Stéfan Gouzouguec, vice-président de l’offre de soins mutualiste MGEN, avait fait le déplacement pour cette occasion : « L’inauguration de cette USP a un sens très fort pour nous. La fin de vie, c’est la dignité, et nous y sommes attachés. » Claude Cazabat, le maire de Bagnères, s’est dit lui aussi « très attaché à ces métiers-là, au personnel soignant. Pour Bagnères, cette unité, c’est une belle opportunité, et nous continuerons à soutenir ces initiatives. » La sénatrice Maryse Carrère s’est montrée très émue : « Cette USP est essentielle, et je suis fière de retrouver aujourd’hui une unité comme celle-là. Cela signifie un accompagnement des malades dans le soin, la dignité et l’oubli de la souffrance quand on le peut. C’est un enjeu important. » Sylvie Ferrer, députée des Hautes-Pyrénées, a rappelé l’examen de deux lois au Parlement au mois de mai prochain : « L’une sur la fin de vie et l’autre sur les soins palliatifs, et cette inauguration en est d’autant plus importante. » Dernière personnalité à s’exprimer, la directrice de l’ARS, Régine Martinet, récemment arrivée à son poste, a conclu : « Mon prédécesseur, Didier Jaffre, tenait à cœur l’existence de cette unité, et je remercie tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. C’est un engagement pour le respect du parcours en fin de vie, un lieu qui reconnaît la valeur de chaque existence et un endroit où les familles sont soutenues. » Les chambres sont toutes individuelles et prennent en compte la mobilité réduite du malade, ainsi que l’accueil de sa famille. Article « La Dépêche » paru le 10 mars 2025 – Delphine Pereira

Actualité

2 500 dépistages attendus avec Préven’TIMM : ce bus high-tech sillonne le département pour sauver des vies

Depuis 2023, le bus de télé imagerie médicale Préven’TIMM est la propriété du Département des Hautes-Pyrénées. Il parcourt les routes de Bigorre pour offrir aux déserts médicaux l’opportunité de se faire dépister gratuitement pour certains cancers. De l’extérieur, le bus de télé imagerie médicale Préven’TIMM a tout d’un camion ordinaire. Mais il ne faut pas s’y tromper, l’engin est un joyau rare. Équipé d’une salle d’imagerie et d’un cabinet médical, le véhicule racheté pour 80 000 euros par le Département des Hautes-Pyrénées en 2023 sillonne les routes de Bigorre pour dépister la population aux cancers du sein, du colon et de l’utérus. Des villes aux villages, l’outil mis à disposition de l’Agence régionale de santé (ARS) rend un service considérable aux usagers éloignés des services de soin. « Il faut que tous les Haut-Pyrénéens puissent profiter d’une offre de soin de proximité », souligne Michel Pélieu, président du Département, lors d’une journée prévention organisée à Bagnères-de-Bigorre. Sur l’année 2024, 881 patientes ont été accueillies pour 727 actes de mammographie, 451 prélèvements pour le dépistage du cancer col de l’utérus et 245 remises de kits de dépistage du cancer colorectal. Des bilans de santé peuvent même être réalisés, toujours par des médecins qualifiés. Panneaux solaires, réseau satellite : « il est brillantissime » Le camion étonne les professionnels de santé par sa modernité. Doté de panneaux solaires et d’un réservoir d’eau de 50 litres, il ne nécessite aucun raccordement. Les résultats des examens sont directement envoyés par satellite, à Toulouse d’abord, puis au Centre Régional de coordination des dépistages des Cancers à Perpignan, pour que deux médecins rédigent leur compte rendu. « Envoyer des radios dans des petits villages, avoir les résultats dans un délai qui ne doit faire rougir personne, c’est brillantissime », confie Jean-Christophe Poutrain, médecin généraliste et responsable de la coordination médicale du dispositif. Le concept est inédit en Occitanie et rare ailleurs. Il est mis à disposition un jour par semaine aux structures et communes qui souhaitent organiser des journées de dépistage, et trois jours par semaine pour des opérations de prévention. Retard important sur le dépistage dans les Hautes-Pyrénées Lors de sa création en 2017, le bus avait demandé un budget lourd d’un million d’euros. « Il était beaucoup plus polyvalent au niveau du matériel », explique le coordinateur logistique de Preven’TIMM Judicaël Lopez. Son service a depuis été recentré sur le dépistage des cancers jusqu’au rachat du véhicule par les Hautes-Pyrénées. La prise de rendez-vous était jusque aujourd’hui proposée par la Caisse primaire d’assurance maladie aux personnes détéctées comme éligibles. De plus en plus de médecins devraient orienter directement leurs patients vers le bus via Doctolib. Le dispositif permet d’insister sur la nécessité du dépistage. « Il y a un retard important pour le cancer du sein dans les Hautes-Pyrénées », appuie la directrice départementale de l’ARS Laura Escalé. Jusqu’à 2500 prises en charge par an devraient être réalisées par Préven’timm. Un dépistage doit être effectué tous les deux ans, entre 50 et 74 ans pour les cancers du sein et du colon, et entre 25 et 65 ans pour celui du col de l’Utérus. À titre d’exemple, un cancer colorectal est guéri 9 fois sur 10 lorsqu’il est dépisté à temps. Article « La Dépêche » Publié le 16/02/2025 par Enzo Legros

Actualité

Dispositif Prévent’TImm : un engagement pour la santé

Le dispositif Prévent’TImm est un programme mobile innovant de dépistage organisé, dédié à la lutte contre les cancers du sein, du col de l’utérus et du côlon, ainsi qu’à la prévention en santé. Ce projet est piloté conjointement par le Département des Hautes-Pyrénées, l’ARS 65 et la CPAM, en partenariat avec la Selas Dépistage Barousse Pyrénées. La Selas assure la coordination médicale, tandis que le Cetir prend en charge la logistique et la coordination technique, en étroite collaboration avec les professionnels médicaux locaux. Pour le dépistage du cancer du sein, le Prévent’Timm effectue des mammographies uniquement dans le cadre du dépistage organisé. Les femmes éligibles doivent être âgées de 50 à 75 ans (non révolus), ne pas avoir réalisé de mammographie depuis moins de 22 mois, et ne pas avoir d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein. En cas de non-respect de ces critères, la patiente ne pourra pas accéder au service. Lors de chaque rendez-vous, une mammographie et une consultation de dépistage comprenant un examen clinique (palpation des seins) sont réalisées. Les patientes doivent se munir de leur pièce d’identité, carte vitale, carte de mutuelle ou attestation CSS, ainsi que des résultats de leur dernière mammographie, le cas échéant. La CPAM prend en charge l’acte d’imagerie, tandis qu’une participation de 9 € (sauf pour les bénéficiaires de la CSS) est demandée pour la consultation clinique. Concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus, le dispositif propose des frottis dans le cadre du dépistage organisé. Les patientes doivent avoir entre 25 et 65 ans, ne pas avoir réalisé de frottis depuis moins de 5 ans, et ne pas avoir d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du col de l’utérus. Si ces critères ne sont pas remplis, l’accès au service est également refusé. Lors de la consultation, un frottis est effectué, et les patientes doivent également apporter leur pièce d’identité, carte vitale, carte de mutuelle ou attestation CSS. Le coût de la consultation est de 12,74 € (sauf pour les bénéficiaires de la CSS). Pour prendre rendez-vous, les patientes peuvent contacter leur médecin traitant, appeler le secrétariat au 07 50 75 09 69, ou s’inscrire directement sur la plateforme Doctolib. Il est essentiel de noter que les consultations se déroulent à l’adresse indiquée sur le motif de consultation, qui varie selon les communes visitées par le Prévent’Timm, et non à l’adresse du siège de la Selas à Loures-Barousse.

Retour en haut