Ligue contre le cancer 65

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Semaine nationale de lutte contre le cancer 2025

La recherche pédiatrique au cœur de nos actions Du 10 au 16 mars, la semaine nationale de lutte contre le cancer fêtera ses 95 ans d’existence, et cette année, elle sera placée sous la thématique des cancers pédiatriques. L’occasion de porter la recherche au cœur de notre communication. À travers une approche articulée autour de la recherche, de l’engagement sportif et de la solidarité nationale, cette semaine est l’opportunité de rappeler que les cancers pédiatriques nécessitent des solutions spécifiques, innovantes et accessibles à tous les jeunes patients. Plusieurs avancées scientifiques et initiatives solidaires en faveur des enfants atteints de cancer seront mises à l’honneur ! Quelques chiffres clés 18 M€ 20 % des cancers pédiatriques 150 projets de recherche ont été consacrés au financement de la recherche sur le cancers pédiatriques sur les cinq dernières années. sont réfractaires aux traitements standards ou en rechute et leur pronostic reste insatisfaisant. sont financés par la Ligue depuis plus de 20 ans. L’opération Tous unis contre le cancer En 2003, La Ligue contre le cancer, en partenariat avec E.Leclerc, lance l’opération nationale « Tous unis contre le cancer » dédiée au financement du programme de recherche « Enfants, adolescents, jeunes adultes et cancer ». Plus d’un tiers des financements dédiés au programme de recherche sur les cancers onco-pédiatriques est réalisé grâce à cette opération. Dans le cadre de « Tous unis contre le cancer », la Ligue vous propose de découvrir quelques projets de recherche qu’elle soutient et qui ouvre des perspectives concrètes pour les jeunes patients ! Le projet de Thomas Mercher La leucémie aiguë mégacaryoblastique (LAM7) L’équipe de Thomas Mercher a découvert une altération génétique clé impliquant la fusion de deux gènes, ouvrant la voie à des thérapies ciblées pour cette leucémie rare qui touche principalement les enfants. Les travaux de Thomas Mercher, chercheur à l’Institut Gustave Roussy, ont permis d’identifier pour la toute première fois une « protéine chimérique », résultant de la fusion de deux gènes, appelée « ETO2-GLIS2 ». Cette protéine est fréquemment associée aux LAM7 dont les pronostics sont les plus mauvais. Connaître leur rôle dans le développement des cancers permettra d’imaginer de nouveaux traitements, en ciblant cette protéine anormale. © Arnaud Cheron Le sport au service de la recherche Aujourd’hui, le sport s’impose comme un moteur d’espoir et de solidarité dans la lutte contre les cancers pédiatriques. Loin de se limiter à un simple symbole dans ce cadre, il devient un levier concret de prévention, de collecte de fonds et de soutien. Porteur d’espoir et de mobilisation pour les jeunes patients, le sport et ses défis de grande envergure sont un formidable moyen de lier solidarité et engagement, le tout au profit de la Ligue contre le cancer.

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Cancers de l’enfant : quand les sportifs se mobilisent avec la Ligue contre le cancer

Le 16 mars, Romain Mainardis, supporter de l’Olympique de Marseille (OM), et Melvin Proix, supporter du Paris Saint-Germain (PSG), remettront un chèque à la Ligue contre le cancer en présence de Nasser Al-Khelaifi, président du PSG, et Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer. Romain et Melvin continuent de recevoir des dons jusqu’à la clôture de la cagnotte le 16 mars. Partis le 23 février dernier du Stade Vélodrome, Romain et Melvin concluront ainsi leur « Classico du Cœur », un périple de 800 km à pied pour financer un projet de recherche national sur les cancers pédiatriques. Les deux supporters assisteront ensuite à la rencontre PSG-OM en tribune présidentielle. « Nous sommes très fiers que cette action finance la recherche contre les cancers des enfants. Nous y avons pensé chaque kilomètre parcouru. Nous avions l’impression de ne former qu’une seule grande communauté solidaire. Avec la Ligue, supporters, chercheurs, même engagement contre le cancer », déclarent Romain Mainardis et Melvin Proix. Un défi sportif qui s’inscrit dans une campagne d’initiatives sport-santé pendant la semaine de lutte contre le cancer, du 10 au 16 mars, à l’initiative de la Ligue contre le cancer. Avec un objectif : se mobiliser sur tous les fronts de la maladie, de la recherche jusqu’à l’accompagnement des enfants et de leurs proches. Chiffres clés   Chaque année, 1 800 enfants de moins de 15 ans sont touchés par un cancer. S’ajoutent 450 nouveaux cas annuels chez les adolescents de 15 à 17 ans et plus de 1 000 cas pour les jeunes adultes de 18 à 25 ans.   Les cancers sont la 1ère cause de décès par maladie chez les moins de 20 ans.   1 cancer de l’enfant sur 5 reste sans réponse thérapeutiques, en particulier certaines leucémies aiguës. Cette semaine de solidarité se prolonge en mars avec la signature d’une convention entre la Fédération française de rugby et la Ligue contre le cancer contre l’isolement des enfants hospitalisés grâce au robot Awabot, une solution innovante de téléprésence mobile pour permettre aux enfants de participer à distance aux matchs de l’Équipe de France. En prenant le contrôle de ce robot-caméra, les enfants ont la possibilité d’interagir avec les joueurs de l’Équipe de France, d’assister aux matchs depuis le bord du terrain et de partager des moments privilégiés. Depuis son lancement en 2020, l’expérience a offert à de nombreux enfants la chance d’échanger avec les joueurs à la sortie des vestiaires et durant les échauffements, renforçant ainsi leur sentiment d’inclusion et de lien social. « En participant à la Semaine nationale contre le cancer, la Ligue a souhaité valoriser des initiatives diverses. Chercheurs, sportifs, soignants, aidants… Face à la maladie, nous jouons peut-être tous un rôle différent, mais toujours essentiel pour les personnes malades. Nous sommes dans la même équipe, nous nous liguons contre le cancer », rappelle Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer.

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L’opération Tous unis contre le cancer revient en 2025 !

Du 14 au 30 mars 2025, E. Leclerc et la Ligue contre le cancer renouvellent l’opération Tous unis contre le cancer pour la 22e année consécutive ! Les dons collectés dans les magasins E. Leclerc sont indispensables pour la recherche contre les cancers pédiatriques et permettent de financer une grande partie du programme « Enfants, adolescents et jeunes adultes et cancer » mené par la Ligue contre le cancer. Un leitmotiv pour se liguer contre le cancer des enfants : Guérir plus et guérir mieux les jeunes patients La Ligue, est le premier et le seul financeur associatif de la recherche sur les cancers à développer un programme de financement spécifique avec une enveloppe budgétaire dédiée à la recherche sur les cancers des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. Chaque année, près de 2 300 enfants, adolescents et jeunes adultes se voient diagnostiquer un cancer, ce qui en fait la 2e cause de mortalité chez les jeunes.Le Mouvement E. Leclerc, en partenariat avec la Ligue contre le cancer, reste mobilisé pour aider, accompagner et soutenir ces jeunes touchés par le cancer, ainsi que leurs proches, en contribuant à financer la recherche contre les cancers pédiatriques. Aujourd’hui, grâce aux progrès thérapeutiques, plus de 8 enfants/adolescents sur 10 touchés par le cancer sont encore en vie 5 ans après le diagnostic. La Ligue contre le cancer est fière de participer à cette 22e édition de l’opération Tous unis contre le cancer, avec la précieuse contribution des bénévoles de la Ligue, présents en magasins pendant toute la période de dons. Leur mobilisation permettra de sensibiliser les clients à la recherche pour soigner et guérir ces cancers pédiatriques.

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Bagnères-de-Bigorre. USP de l’Arbizon : « Un lieu qui reconnaît la valeur de chaque vie »

L’inauguration de la toute nouvelle unité de soins palliatifs de l’Arbizon s’est déroulée vendredi matin devant un parterre d’invités. L’Unité de soins palliatifs de 10 lits a vu le jour au sein de l’établissement de l’Arbizon à Bagnères-de-Bigorre, une avancée majeure dans la prise en charge des patients en fin de vie, deux ans après la fermeture du service qui existait auparavant à la clinique de l’Ormeau à Tarbes. Vendredi matin, Jérôme Peyrat, le directeur de l’Arbizon, a accueilli les nombreux invités et a expliqué les origines et le fonctionnement de ce nouveau service : « La demande d’autorisation de l’USP s’inscrit dans le cadre du Projet Régional Occitanie déposé en 2023, faisant ressortir le manque d’Unités de soins palliatifs sur le territoire des Hautes-Pyrénées. C’est la seule Unité de Soins Palliatifs des Hautes-Pyrénées, elle couvre tout le département et la partie sud du département du Gers. La création de cette unité répond à un besoin territorial. Il est important de rappeler que notre unité n’est pas la seule entité à proposer une prise en charge en soins palliatifs sur le département. D’où la nécessité de travailler en partenariat étroit avec tous les acteurs du territoire sur ce dispositif. » Un mot de Costa-Gavras aux soignants Ce projet a nécessité la composition d’une équipe entièrement dédiée aux soins palliatifs. Le directeur a ensuite donné lecture d’un message du réalisateur Costa-Gavras, qui a félicité l’équipe pour l’ouverture de cette USP : « Nous en manquons terriblement en France. » Initialement prévu parmi les invités mais n’ayant pas pu se libérer, le cinéaste a signé Le dernier souffle, un thème de circonstance. Le docteur Cédric Mignonat, président de la CME et responsable du service, a ensuite pris la parole, avec une passion non dissimulée pour son travail et l’ouverture de cette USP : « Ici, nous avions déjà quatre lits de soins palliatifs, d’où notre volonté de créer ce service ici, dans notre établissement. Nous voulons un lieu de vie, tourné vers l’extérieur du service et de la structure, au troisième étage. Ce n’est pas un endroit où les patients viennent mourir. » En effet, sur place, un plateau technique de kinésithérapie, une salle pour les familles ou une autre pour les spectacles, de la médiation canine et équine, des soins esthétiques ou encore de la sophrologie, entre autres services, sans oublier un espace de la Ligue contre le cancer, sont là pour adoucir l’existence des patients de cette unité : « C’est l’essence même de cette USP : quand tout s’efface, l’humain demeure. » « Cette USP est essentielle » Stéfan Gouzouguec, vice-président de l’offre de soins mutualiste MGEN, avait fait le déplacement pour cette occasion : « L’inauguration de cette USP a un sens très fort pour nous. La fin de vie, c’est la dignité, et nous y sommes attachés. » Claude Cazabat, le maire de Bagnères, s’est dit lui aussi « très attaché à ces métiers-là, au personnel soignant. Pour Bagnères, cette unité, c’est une belle opportunité, et nous continuerons à soutenir ces initiatives. » La sénatrice Maryse Carrère s’est montrée très émue : « Cette USP est essentielle, et je suis fière de retrouver aujourd’hui une unité comme celle-là. Cela signifie un accompagnement des malades dans le soin, la dignité et l’oubli de la souffrance quand on le peut. C’est un enjeu important. » Sylvie Ferrer, députée des Hautes-Pyrénées, a rappelé l’examen de deux lois au Parlement au mois de mai prochain : « L’une sur la fin de vie et l’autre sur les soins palliatifs, et cette inauguration en est d’autant plus importante. » Dernière personnalité à s’exprimer, la directrice de l’ARS, Régine Martinet, récemment arrivée à son poste, a conclu : « Mon prédécesseur, Didier Jaffre, tenait à cœur l’existence de cette unité, et je remercie tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. C’est un engagement pour le respect du parcours en fin de vie, un lieu qui reconnaît la valeur de chaque existence et un endroit où les familles sont soutenues. » Les chambres sont toutes individuelles et prennent en compte la mobilité réduite du malade, ainsi que l’accueil de sa famille. Article « La Dépêche » paru le 10 mars 2025 – Delphine Pereira

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2 500 dépistages attendus avec Préven’TIMM : ce bus high-tech sillonne le département pour sauver des vies

Depuis 2023, le bus de télé imagerie médicale Préven’TIMM est la propriété du Département des Hautes-Pyrénées. Il parcourt les routes de Bigorre pour offrir aux déserts médicaux l’opportunité de se faire dépister gratuitement pour certains cancers. De l’extérieur, le bus de télé imagerie médicale Préven’TIMM a tout d’un camion ordinaire. Mais il ne faut pas s’y tromper, l’engin est un joyau rare. Équipé d’une salle d’imagerie et d’un cabinet médical, le véhicule racheté pour 80 000 euros par le Département des Hautes-Pyrénées en 2023 sillonne les routes de Bigorre pour dépister la population aux cancers du sein, du colon et de l’utérus. Des villes aux villages, l’outil mis à disposition de l’Agence régionale de santé (ARS) rend un service considérable aux usagers éloignés des services de soin. « Il faut que tous les Haut-Pyrénéens puissent profiter d’une offre de soin de proximité », souligne Michel Pélieu, président du Département, lors d’une journée prévention organisée à Bagnères-de-Bigorre. Sur l’année 2024, 881 patientes ont été accueillies pour 727 actes de mammographie, 451 prélèvements pour le dépistage du cancer col de l’utérus et 245 remises de kits de dépistage du cancer colorectal. Des bilans de santé peuvent même être réalisés, toujours par des médecins qualifiés. Panneaux solaires, réseau satellite : « il est brillantissime » Le camion étonne les professionnels de santé par sa modernité. Doté de panneaux solaires et d’un réservoir d’eau de 50 litres, il ne nécessite aucun raccordement. Les résultats des examens sont directement envoyés par satellite, à Toulouse d’abord, puis au Centre Régional de coordination des dépistages des Cancers à Perpignan, pour que deux médecins rédigent leur compte rendu. « Envoyer des radios dans des petits villages, avoir les résultats dans un délai qui ne doit faire rougir personne, c’est brillantissime », confie Jean-Christophe Poutrain, médecin généraliste et responsable de la coordination médicale du dispositif. Le concept est inédit en Occitanie et rare ailleurs. Il est mis à disposition un jour par semaine aux structures et communes qui souhaitent organiser des journées de dépistage, et trois jours par semaine pour des opérations de prévention. Retard important sur le dépistage dans les Hautes-Pyrénées Lors de sa création en 2017, le bus avait demandé un budget lourd d’un million d’euros. « Il était beaucoup plus polyvalent au niveau du matériel », explique le coordinateur logistique de Preven’TIMM Judicaël Lopez. Son service a depuis été recentré sur le dépistage des cancers jusqu’au rachat du véhicule par les Hautes-Pyrénées. La prise de rendez-vous était jusque aujourd’hui proposée par la Caisse primaire d’assurance maladie aux personnes détéctées comme éligibles. De plus en plus de médecins devraient orienter directement leurs patients vers le bus via Doctolib. Le dispositif permet d’insister sur la nécessité du dépistage. « Il y a un retard important pour le cancer du sein dans les Hautes-Pyrénées », appuie la directrice départementale de l’ARS Laura Escalé. Jusqu’à 2500 prises en charge par an devraient être réalisées par Préven’timm. Un dépistage doit être effectué tous les deux ans, entre 50 et 74 ans pour les cancers du sein et du colon, et entre 25 et 65 ans pour celui du col de l’Utérus. À titre d’exemple, un cancer colorectal est guéri 9 fois sur 10 lorsqu’il est dépisté à temps. Article « La Dépêche » Publié le 16/02/2025 par Enzo Legros

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Dispositif Prévent’TImm : un engagement pour la santé

Le dispositif Prévent’TImm est un programme mobile innovant de dépistage organisé, dédié à la lutte contre les cancers du sein, du col de l’utérus et du côlon, ainsi qu’à la prévention en santé. Ce projet est piloté conjointement par le Département des Hautes-Pyrénées, l’ARS 65 et la CPAM, en partenariat avec la Selas Dépistage Barousse Pyrénées. La Selas assure la coordination médicale, tandis que le Cetir prend en charge la logistique et la coordination technique, en étroite collaboration avec les professionnels médicaux locaux. Pour le dépistage du cancer du sein, le Prévent’Timm effectue des mammographies uniquement dans le cadre du dépistage organisé. Les femmes éligibles doivent être âgées de 50 à 75 ans (non révolus), ne pas avoir réalisé de mammographie depuis moins de 22 mois, et ne pas avoir d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein. En cas de non-respect de ces critères, la patiente ne pourra pas accéder au service. Lors de chaque rendez-vous, une mammographie et une consultation de dépistage comprenant un examen clinique (palpation des seins) sont réalisées. Les patientes doivent se munir de leur pièce d’identité, carte vitale, carte de mutuelle ou attestation CSS, ainsi que des résultats de leur dernière mammographie, le cas échéant. La CPAM prend en charge l’acte d’imagerie, tandis qu’une participation de 9 € (sauf pour les bénéficiaires de la CSS) est demandée pour la consultation clinique. Concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus, le dispositif propose des frottis dans le cadre du dépistage organisé. Les patientes doivent avoir entre 25 et 65 ans, ne pas avoir réalisé de frottis depuis moins de 5 ans, et ne pas avoir d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du col de l’utérus. Si ces critères ne sont pas remplis, l’accès au service est également refusé. Lors de la consultation, un frottis est effectué, et les patientes doivent également apporter leur pièce d’identité, carte vitale, carte de mutuelle ou attestation CSS. Le coût de la consultation est de 12,74 € (sauf pour les bénéficiaires de la CSS). Pour prendre rendez-vous, les patientes peuvent contacter leur médecin traitant, appeler le secrétariat au 07 50 75 09 69, ou s’inscrire directement sur la plateforme Doctolib. Il est essentiel de noter que les consultations se déroulent à l’adresse indiquée sur le motif de consultation, qui varie selon les communes visitées par le Prévent’Timm, et non à l’adresse du siège de la Selas à Loures-Barousse.

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Lourdes : un nouveau centre médical innovant voit le jour en attendant le développement d’un pôle de santé

Le nouveau centre de radiologie, porté par le groupe Scanpy, a été inauguré dans le quartier d’Anclades, où doivent se développer à terme d’autres infrastructures médicales et paramédicales. Baptisé du nom de l’écrivain brésilien Paulo Coelho, en référence aux valeurs d’humanité et de compassion que cet « amoureux de Lourdes » transmet dans ses livres, le nouveau centre d’imagerie médicale d’Anclades a été inauguré ce jeudi soir. Déjà en service depuis plusieurs mois (à côté de la concession Renault), il offre des équipements de pointe et vient renforcer l’offre de soins locale. Cette structure privée est portée par le groupe Scanpy, en charge de l’imagerie et de la radiologie interventionnelle à la clinique de l’Ormeau à Tarbes, et intégrée à « Vidi », un réseau national de radiologues libéraux. Sur une superficie totale de 300 m2, ce nouvel établissement se divise en deux parties principales. Une première, plutôt axée sur la radiographie et l’échographie, avec plusieurs appareils distincts. Et une seconde, équipée d’un mammographe dernière génération couplé à une salle d’échographie. De quoi positionner ce centre à la pointe du dépistage du cancer, et notamment celui du sein. Des locaux modernes et fonctionnels pour « mieux accueillir les patients », « réduire les délais d’attente » et simplifier leur parcours de soins. « Ce centre représente bien plus qu’une nouvelle infrastructure médicale, souligne le Dr Fabrice Basseau, radiologue associé chez Scanpy. Il s’inscrit dans une stratégie de lutte globale contre la financiarisation croissante de notre domaine, qui tend à mettre en péril l’égalité d’accès aux soins. Ici, nous avons fait le choix de remettre le patient au cœur de nos priorités en proposant un service de proximité, accessible et de qualité. L’objectif est d’apporter une offre la plus complète possible avec de l’imagerie lourde et il y aura probablement des surprises en ce sens dans les prochains mois… » L’offre de santé se renforce en ville Si ce centre a été construit sur les fonds propres de Scanpy, sans le moindre euro du contribuable, les gérants ont tenu à souligner l’aide du maire de Lourdes, Thierry Lavit, et de son équipe municipale afin de faciliter cette implantation ainsi que les démarches administratives. « Cette réalisation est le fruit d’une collaboration public-privé sincère et de qualité, se réjouit l’édile. La ville a procédé à la vente de terrains pour développer une zone de soins dans le quartier d’Anclades afin que les Lourdais et les habitants du territoire puissent être soignés dans de bonnes conditions. C’est important de structurer une offre de santé de proximité, complémentaire à celle de l’hôpital bientôt transféré à Lanne. » Avec l’ouverture de ce nouveau centre, Lourdes compte désormais deux établissements d’imagerie médicale (avec celui du boulevard Roger Cazenave), et l’offre de soins continue d’évoluer en ville. La municipalité prévoit notamment de créer d’ici un an son centre de santé à la place de l’ancienne trésorerie de la rue de Langelle, où seront salariés plusieurs médecins généralistes. Toujours à Anclades, juste à côté de la nouvelle structure de radiologie, la municipalité vient d’acter la cession d’un terrain à bâtir pour permettre « l’implantation d’activités professionnelles orientées vers le secteur médical et paramédical ». Autrement dit, dans les années à venir, différents praticiens et médecins spécialistes vont s’installer sur la zone qui va devenir un véritable « plateau santé », où le centre de radiologie Scanpy aura été la première réalisation…Centre de radiologie Paulo Coelho, 1 rue du Petit Jer à Lourdes. Tél. : 05 62 93 04 05. Web : www.scanpy.fr Article « La Dépêche » Publié le 15/02/2025 par Clément Beaume

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Cancer : à l’Oncopole, les résultats encourageants du premier vaccin personnalisé contre les rechutes

L’Oncopole de Toulouse a été le premier site en Europe à administrer un vaccin personnalisé pour empêcher la récidive chez des patients touchés par un cancer ORL. Deux ans après, les résultats de cet essai clinique sont encourageants. La phase deux, incluant plus de malades, est prévue en 2023.  En janvier 2021, la première injection d’un vaccin thérapeutique contre le cancer a sonné comme une révolution. À juste titre : un traitement complètement personnalisé promet de lutter contre la récidive. L’Institut universitaire du cancer de Toulouse-Oncopole a été le premier site en Europe à administrer ce vaccin à l’un de ses patients. Mise au point à Strasbourg par la biotech française Transgene qui s’est associée au géant japonais de l’informatique NEC pour le traitement des données par une intelligence artificielle, l’immunothérapie individualisée TG4050 a été reçue par une trentaine de patients touchés par un cancer ORL en France (Institut Curie et Oncopole de Toulouse) et en Angleterre (Liverpool). Ces patients ont reçu leur vaccin thérapeutique personnalisé trois mois après leur traitement (chirurgie et radiothérapie), soit le temps nécessaire pour adapter le vaccin aux particularités de la tumeur repérées par une intelligence artificielle. Trente antigènes sont ainsi sélectionnés pour induire une réponse du système immunitaire.  Six patients traités à Toulouse Lors de cette première phase de l’essai clinique, qui se termine, l’IUCT-Oncopole de Toulouse a inclus quinze patients avec un cancer ORL (comme le cancer de la gorge) et six d’entre eux ont reçu le vaccin. Dans le programme de recherche, la moitié des patients reçoit le vaccin juste après les traitements et l’autre moitié ne le reçoit que si des signes de récidive se présentent. Un essai équivalent est en cours à destination de patientes touchées par un cancer de l’ovaire.  Les premiers résultats ont été très encourageants et le sont toujours deux ans plus tard. « Les travaux doivent bien sûr être consolidés, nous sommes encore dans de la recherche clinique. Mais nous avons déjà atteint plusieurs objectifs. Cette vaccination se passe bien, avec seulement une petite inflammation au point d’injection, comme n’importe quel vaccin. Nous voulons ensuite voir si tous les antigènes générant une réponse immunitaire ont été caractérisés, nous pourrons répondre à cette question avant la fin de l’hiver. Ce qui est encourageant c’est que nous avons réveillé le système immunitaire des patients contre les antigènes sélectionnés. Enfin, il faut voir s’il y a un effet de protection de la vaccination et, pour ça, il faut du temps et du recul. À ce jour, aucun de nos patients vaccinés n’a rechuté », souligne le Pr Jean-Pierre Delord, chercheur clinicien et directeur général de l’Oncopole qui estime qu’à terme, au moins un cancer sur deux, lorsqu’il est la conséquence d’un dérèglement génétique important, pourra faire l’objet d’une vaccination thérapeutique.  Transgene se positionne déjà pour la deuxième phase des essais cliniques de TG4050 en 2023, qui inclura une centaine de patients. « Nous sommes, certes, moins connus que Moderna mais scientifiquement nous n’avons pas à rougir de la comparaison. Et pour rayonner à l’international, nous nous appuyons sur les acteurs locaux comme l’Oncopole. Nous sommes par ailleurs en train d’investir chez nous à Strasbourg pour augmenter notre capacité industrielle et donc traiter plus de patients », explique Hedi Ben Brahim, le PDG de Transgene.  Article « La Dépêche » Publié le 01/02/2023 par Emmanuelle Rey

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Innovation dans le traitement du cancer : l’Oncopole lance les premiers essais cliniques hors des murs de l’hôpital

L’Oncopole de Toulouse se lance dans la décentralisation des essais cliniques. Désormais, l’innovation thérapeutique et l’administration de nouvelles molécules contre le cancer ne se limitent plus aux murs de l’hôpital. La première patiente à en bénéficier habite en Ariège. Déjà très actif dans la recherche de traitements innovants, l’Institut du cancer de Toulouse Oncopole vient de franchir une nouvelle étape. Le site, qui inclut plus d’un patient sur huit dans une étude clinique, se lance dans des programmes d’essais hors des murs de l’hôpital autour d’un dispositif unique en France. La première patiente à en bénéficier réside en Ariège. Suivie pour son cancer à l’Oncopole, elle a été incluse dans une étude de phase précoce (phase I, première fois chez l’Homme) en décembre dernier. Selon le protocole mis en place, cette patiente a pu réaliser des prélèvements sanguins et le suivi de ses signes vitaux depuis son domicile, évitant ainsi quatre déplacements jusqu’à l’hôpital, ce qui représente plusieurs heures de transport et donc de fatigue en moins. Pour assurer ce suivi à distance, l’Oncopole a confié un cahier des charges bien précis à une société prestataire dont les infirmières sont formées à la recherche clinique. À terme, l’objectif est d’avoir une équipe mobile issue de l’Oncopole pour assurer ces tâches. Une infirmière en pratique avancée (IPA), spécialisée en recherche clinique à l’Oncopole, coordonne l’ensemble avec l’oncologue référent et les partenaires de santé du territoire. Le tout en s’appuyant sur les technologies numériques de la plateforme « CT homecare by Oncopole » conçue pour que les essais décentralisés puissent être déployés partout, par tous les centres de soins qui le souhaitent. Rendre l’innovation accessible hors des contraintes géographiques La période Covid avait confirmé l’impulsion en cours pour une prise en charge des patients hors les murs de l’hôpital. « Nous étions déjà en ordre de marche à ce moment-là, nous étions centre pilote lors de collaborations avec les laboratoires MSD et Sanofi « , explique Muriel Poublanc, directrice de la recherche et de l’innovation de l’Oncopole Claudius Regaud sur le site de l’IUCT-Oncopole. « Les essais cliniques décentralisés sont un enjeu majeur parce qu’ils permettent de rendre l’innovation accessible hors des contraintes géographiques et les industriels ont beaucoup d’appétence pour cette démarche. C’est aussi un argument supplémentaire pour les patients à qui on propose un essai clinique : ils sont parfois réticents parce que le suivi est plus lourd qu’avec un traitement standard et ils ont envie de rentrer chez eux, d’être dans leur environnement. Mais rien ne change dans la rigueur, nous devons faire bénéficier des nouvelles molécules aux patients en toute sécurité. Comme à l’hôpital, les prélèvements sanguins permettent de suivre le cycle de vie des nouvelles molécules dans l’organisme », poursuit Muriel Poublanc. L’Oncopole a pour objectif de déployer son dispositif décentralisé dans 5 à 10 essais cliniques en 2025 et ambitionne d’ores et déjà de doubler ce chiffre tous les ans. Article « La Dépêche » Publié le 17/02/2025 par Emmanuelle Rey

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La Ligue contre le Cancer souhaite ouvrir un « Espace Ligue « à Lannemezan

Ouvrir un Espace Ligue pour venir en aide aux malades et soulager leur famille sur le secteur de Lannemezan, c’est le but de la Ligue contre le cancer qui en appelle aux bénévoles. La Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées a ouvert, en 2024, plusieurs centres à Vic-en-Bigorre, Lourdes et Bagnères, afin d’aller au plus près des malades et de leur entourage pour leur offrir un soutien, mais pas seulement. Des « Espaces Ligue » qui offrent aux personnes concernées une écoute, du conseil, mais aussi un accompagnement dans les différentes démarches comme des aides financières, sans oublier les soins de support allant de la diététique au soutien psychologique, en passant par l’activité physique ou encore les soins esthétiques. Sur place, les bénévoles de la Ligue s’emploient à aider les patients à traverser cette épreuve le mieux possible. L’Espace Ligue est un espace d’accueil de proximité, géré par la Ligue contre le cancer et adapté aux attentes des personnes malades et de leurs proches. Une aide indispensable pour les patients que la présidente de la Ligue veut déployer pour aller au plus près de ceux qui en ont besoin : « Ce sont des soins de support oncologiques, adaptés aux problèmes liés à la maladie et aux traitements ». C’est donc pour cette raison que la Ligue souhaite développer ces « Espaces », et c’est à Lannemezan que la structure aimerait en installer un nouveau, pour toucher un maximum de personnes sur un large secteur : « Il nous manque un Espace Ligue sur le secteur de Lannemezan et de la Neste, mais là, je n’ai pas assez de bénévoles pour le moment, c’est très compliqué, on aimerait bien. Cela fait partie du diagnostic territorial : effectivement, ça manque. Cela fait partie de nos projets ». Tous les profils sont les bienvenus Les personnes intéressées peuvent d’ailleurs prendre contact avec la Ligue contre le cancer pour devenir bénévoles auprès de ceux qui en ont tellement besoin. Les volontaires pourront ainsi définir leur domaine de compétence et le lieu où ils pourront intervenir : « On rencontre les gens, ils se présentent et nous disent pourquoi ils veulent être bénévoles à la Ligue, et en fonction de leurs souhaits, on les oriente. Cela peut être le fait d’aller à l’hôpital visiter les malades, nous en avons toujours besoin, car c’est quelque chose de lourd pour les intervenants, ou ils peuvent nous aider soit lors de manifestations, soit dans d’autres missions ; on aura toujours quelque chose à confier aux gens, tous les profils sont les bienvenus ». Et il n’est pas obligatoire d’évoluer dans le milieu de la santé : « Moi, je recrute beaucoup auprès de mes anciens collègues hospitaliers, on est plus dans les pharmaciens, les biologistes, mais on accueille toutes les professions, toutes les compétences dont on peut avoir besoin. En fait, nous avons besoin de tout le monde, de garçons pour nous aider ». Un soutien nécessaire pour tous ces malades parfois perdus et leurs familles souvent très sollicitées. C’est pour cette raison que la Ligue contre le cancer souhaite doter le secteur de Lannemezan de l’un de ces Espaces Ligue afin de venir en aide au plus grand nombre. Pour y arriver, il faut des bras et des petites mains. L’appel aux bénévoles est donc lancé, et les personnes intéressées peuvent contacter le 05 62 34 20 89. Article « La Dépêche » du 25 février 2025 Delphine Pereira

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