Ligue contre le cancer 65

février 2025

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2 500 dépistages attendus avec Préven’TIMM : ce bus high-tech sillonne le département pour sauver des vies

Depuis 2023, le bus de télé imagerie médicale Préven’TIMM est la propriété du Département des Hautes-Pyrénées. Il parcourt les routes de Bigorre pour offrir aux déserts médicaux l’opportunité de se faire dépister gratuitement pour certains cancers. De l’extérieur, le bus de télé imagerie médicale Préven’TIMM a tout d’un camion ordinaire. Mais il ne faut pas s’y tromper, l’engin est un joyau rare. Équipé d’une salle d’imagerie et d’un cabinet médical, le véhicule racheté pour 80 000 euros par le Département des Hautes-Pyrénées en 2023 sillonne les routes de Bigorre pour dépister la population aux cancers du sein, du colon et de l’utérus. Des villes aux villages, l’outil mis à disposition de l’Agence régionale de santé (ARS) rend un service considérable aux usagers éloignés des services de soin. « Il faut que tous les Haut-Pyrénéens puissent profiter d’une offre de soin de proximité », souligne Michel Pélieu, président du Département, lors d’une journée prévention organisée à Bagnères-de-Bigorre. Sur l’année 2024, 881 patientes ont été accueillies pour 727 actes de mammographie, 451 prélèvements pour le dépistage du cancer col de l’utérus et 245 remises de kits de dépistage du cancer colorectal. Des bilans de santé peuvent même être réalisés, toujours par des médecins qualifiés. Panneaux solaires, réseau satellite : « il est brillantissime » Le camion étonne les professionnels de santé par sa modernité. Doté de panneaux solaires et d’un réservoir d’eau de 50 litres, il ne nécessite aucun raccordement. Les résultats des examens sont directement envoyés par satellite, à Toulouse d’abord, puis au Centre Régional de coordination des dépistages des Cancers à Perpignan, pour que deux médecins rédigent leur compte rendu. « Envoyer des radios dans des petits villages, avoir les résultats dans un délai qui ne doit faire rougir personne, c’est brillantissime », confie Jean-Christophe Poutrain, médecin généraliste et responsable de la coordination médicale du dispositif. Le concept est inédit en Occitanie et rare ailleurs. Il est mis à disposition un jour par semaine aux structures et communes qui souhaitent organiser des journées de dépistage, et trois jours par semaine pour des opérations de prévention. Retard important sur le dépistage dans les Hautes-Pyrénées Lors de sa création en 2017, le bus avait demandé un budget lourd d’un million d’euros. « Il était beaucoup plus polyvalent au niveau du matériel », explique le coordinateur logistique de Preven’TIMM Judicaël Lopez. Son service a depuis été recentré sur le dépistage des cancers jusqu’au rachat du véhicule par les Hautes-Pyrénées. La prise de rendez-vous était jusque aujourd’hui proposée par la Caisse primaire d’assurance maladie aux personnes détéctées comme éligibles. De plus en plus de médecins devraient orienter directement leurs patients vers le bus via Doctolib. Le dispositif permet d’insister sur la nécessité du dépistage. « Il y a un retard important pour le cancer du sein dans les Hautes-Pyrénées », appuie la directrice départementale de l’ARS Laura Escalé. Jusqu’à 2500 prises en charge par an devraient être réalisées par Préven’timm. Un dépistage doit être effectué tous les deux ans, entre 50 et 74 ans pour les cancers du sein et du colon, et entre 25 et 65 ans pour celui du col de l’Utérus. À titre d’exemple, un cancer colorectal est guéri 9 fois sur 10 lorsqu’il est dépisté à temps. Article « La Dépêche » Publié le 16/02/2025 par Enzo Legros

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Dispositif Prévent’TImm : un engagement pour la santé

Le dispositif Prévent’TImm est un programme mobile innovant de dépistage organisé, dédié à la lutte contre les cancers du sein, du col de l’utérus et du côlon, ainsi qu’à la prévention en santé. Ce projet est piloté conjointement par le Département des Hautes-Pyrénées, l’ARS 65 et la CPAM, en partenariat avec la Selas Dépistage Barousse Pyrénées. La Selas assure la coordination médicale, tandis que le Cetir prend en charge la logistique et la coordination technique, en étroite collaboration avec les professionnels médicaux locaux. Pour le dépistage du cancer du sein, le Prévent’Timm effectue des mammographies uniquement dans le cadre du dépistage organisé. Les femmes éligibles doivent être âgées de 50 à 75 ans (non révolus), ne pas avoir réalisé de mammographie depuis moins de 22 mois, et ne pas avoir d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein. En cas de non-respect de ces critères, la patiente ne pourra pas accéder au service. Lors de chaque rendez-vous, une mammographie et une consultation de dépistage comprenant un examen clinique (palpation des seins) sont réalisées. Les patientes doivent se munir de leur pièce d’identité, carte vitale, carte de mutuelle ou attestation CSS, ainsi que des résultats de leur dernière mammographie, le cas échéant. La CPAM prend en charge l’acte d’imagerie, tandis qu’une participation de 9 € (sauf pour les bénéficiaires de la CSS) est demandée pour la consultation clinique. Concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus, le dispositif propose des frottis dans le cadre du dépistage organisé. Les patientes doivent avoir entre 25 et 65 ans, ne pas avoir réalisé de frottis depuis moins de 5 ans, et ne pas avoir d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du col de l’utérus. Si ces critères ne sont pas remplis, l’accès au service est également refusé. Lors de la consultation, un frottis est effectué, et les patientes doivent également apporter leur pièce d’identité, carte vitale, carte de mutuelle ou attestation CSS. Le coût de la consultation est de 12,74 € (sauf pour les bénéficiaires de la CSS). Pour prendre rendez-vous, les patientes peuvent contacter leur médecin traitant, appeler le secrétariat au 07 50 75 09 69, ou s’inscrire directement sur la plateforme Doctolib. Il est essentiel de noter que les consultations se déroulent à l’adresse indiquée sur le motif de consultation, qui varie selon les communes visitées par le Prévent’Timm, et non à l’adresse du siège de la Selas à Loures-Barousse.

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Lourdes : un nouveau centre médical innovant voit le jour en attendant le développement d’un pôle de santé

Le nouveau centre de radiologie, porté par le groupe Scanpy, a été inauguré dans le quartier d’Anclades, où doivent se développer à terme d’autres infrastructures médicales et paramédicales. Baptisé du nom de l’écrivain brésilien Paulo Coelho, en référence aux valeurs d’humanité et de compassion que cet « amoureux de Lourdes » transmet dans ses livres, le nouveau centre d’imagerie médicale d’Anclades a été inauguré ce jeudi soir. Déjà en service depuis plusieurs mois (à côté de la concession Renault), il offre des équipements de pointe et vient renforcer l’offre de soins locale. Cette structure privée est portée par le groupe Scanpy, en charge de l’imagerie et de la radiologie interventionnelle à la clinique de l’Ormeau à Tarbes, et intégrée à « Vidi », un réseau national de radiologues libéraux. Sur une superficie totale de 300 m2, ce nouvel établissement se divise en deux parties principales. Une première, plutôt axée sur la radiographie et l’échographie, avec plusieurs appareils distincts. Et une seconde, équipée d’un mammographe dernière génération couplé à une salle d’échographie. De quoi positionner ce centre à la pointe du dépistage du cancer, et notamment celui du sein. Des locaux modernes et fonctionnels pour « mieux accueillir les patients », « réduire les délais d’attente » et simplifier leur parcours de soins. « Ce centre représente bien plus qu’une nouvelle infrastructure médicale, souligne le Dr Fabrice Basseau, radiologue associé chez Scanpy. Il s’inscrit dans une stratégie de lutte globale contre la financiarisation croissante de notre domaine, qui tend à mettre en péril l’égalité d’accès aux soins. Ici, nous avons fait le choix de remettre le patient au cœur de nos priorités en proposant un service de proximité, accessible et de qualité. L’objectif est d’apporter une offre la plus complète possible avec de l’imagerie lourde et il y aura probablement des surprises en ce sens dans les prochains mois… » L’offre de santé se renforce en ville Si ce centre a été construit sur les fonds propres de Scanpy, sans le moindre euro du contribuable, les gérants ont tenu à souligner l’aide du maire de Lourdes, Thierry Lavit, et de son équipe municipale afin de faciliter cette implantation ainsi que les démarches administratives. « Cette réalisation est le fruit d’une collaboration public-privé sincère et de qualité, se réjouit l’édile. La ville a procédé à la vente de terrains pour développer une zone de soins dans le quartier d’Anclades afin que les Lourdais et les habitants du territoire puissent être soignés dans de bonnes conditions. C’est important de structurer une offre de santé de proximité, complémentaire à celle de l’hôpital bientôt transféré à Lanne. » Avec l’ouverture de ce nouveau centre, Lourdes compte désormais deux établissements d’imagerie médicale (avec celui du boulevard Roger Cazenave), et l’offre de soins continue d’évoluer en ville. La municipalité prévoit notamment de créer d’ici un an son centre de santé à la place de l’ancienne trésorerie de la rue de Langelle, où seront salariés plusieurs médecins généralistes. Toujours à Anclades, juste à côté de la nouvelle structure de radiologie, la municipalité vient d’acter la cession d’un terrain à bâtir pour permettre « l’implantation d’activités professionnelles orientées vers le secteur médical et paramédical ». Autrement dit, dans les années à venir, différents praticiens et médecins spécialistes vont s’installer sur la zone qui va devenir un véritable « plateau santé », où le centre de radiologie Scanpy aura été la première réalisation…Centre de radiologie Paulo Coelho, 1 rue du Petit Jer à Lourdes. Tél. : 05 62 93 04 05. Web : www.scanpy.fr Article « La Dépêche » Publié le 15/02/2025 par Clément Beaume

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Cancer : à l’Oncopole, les résultats encourageants du premier vaccin personnalisé contre les rechutes

L’Oncopole de Toulouse a été le premier site en Europe à administrer un vaccin personnalisé pour empêcher la récidive chez des patients touchés par un cancer ORL. Deux ans après, les résultats de cet essai clinique sont encourageants. La phase deux, incluant plus de malades, est prévue en 2023.  En janvier 2021, la première injection d’un vaccin thérapeutique contre le cancer a sonné comme une révolution. À juste titre : un traitement complètement personnalisé promet de lutter contre la récidive. L’Institut universitaire du cancer de Toulouse-Oncopole a été le premier site en Europe à administrer ce vaccin à l’un de ses patients. Mise au point à Strasbourg par la biotech française Transgene qui s’est associée au géant japonais de l’informatique NEC pour le traitement des données par une intelligence artificielle, l’immunothérapie individualisée TG4050 a été reçue par une trentaine de patients touchés par un cancer ORL en France (Institut Curie et Oncopole de Toulouse) et en Angleterre (Liverpool). Ces patients ont reçu leur vaccin thérapeutique personnalisé trois mois après leur traitement (chirurgie et radiothérapie), soit le temps nécessaire pour adapter le vaccin aux particularités de la tumeur repérées par une intelligence artificielle. Trente antigènes sont ainsi sélectionnés pour induire une réponse du système immunitaire.  Six patients traités à Toulouse Lors de cette première phase de l’essai clinique, qui se termine, l’IUCT-Oncopole de Toulouse a inclus quinze patients avec un cancer ORL (comme le cancer de la gorge) et six d’entre eux ont reçu le vaccin. Dans le programme de recherche, la moitié des patients reçoit le vaccin juste après les traitements et l’autre moitié ne le reçoit que si des signes de récidive se présentent. Un essai équivalent est en cours à destination de patientes touchées par un cancer de l’ovaire.  Les premiers résultats ont été très encourageants et le sont toujours deux ans plus tard. « Les travaux doivent bien sûr être consolidés, nous sommes encore dans de la recherche clinique. Mais nous avons déjà atteint plusieurs objectifs. Cette vaccination se passe bien, avec seulement une petite inflammation au point d’injection, comme n’importe quel vaccin. Nous voulons ensuite voir si tous les antigènes générant une réponse immunitaire ont été caractérisés, nous pourrons répondre à cette question avant la fin de l’hiver. Ce qui est encourageant c’est que nous avons réveillé le système immunitaire des patients contre les antigènes sélectionnés. Enfin, il faut voir s’il y a un effet de protection de la vaccination et, pour ça, il faut du temps et du recul. À ce jour, aucun de nos patients vaccinés n’a rechuté », souligne le Pr Jean-Pierre Delord, chercheur clinicien et directeur général de l’Oncopole qui estime qu’à terme, au moins un cancer sur deux, lorsqu’il est la conséquence d’un dérèglement génétique important, pourra faire l’objet d’une vaccination thérapeutique.  Transgene se positionne déjà pour la deuxième phase des essais cliniques de TG4050 en 2023, qui inclura une centaine de patients. « Nous sommes, certes, moins connus que Moderna mais scientifiquement nous n’avons pas à rougir de la comparaison. Et pour rayonner à l’international, nous nous appuyons sur les acteurs locaux comme l’Oncopole. Nous sommes par ailleurs en train d’investir chez nous à Strasbourg pour augmenter notre capacité industrielle et donc traiter plus de patients », explique Hedi Ben Brahim, le PDG de Transgene.  Article « La Dépêche » Publié le 01/02/2023 par Emmanuelle Rey

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Innovation dans le traitement du cancer : l’Oncopole lance les premiers essais cliniques hors des murs de l’hôpital

L’Oncopole de Toulouse se lance dans la décentralisation des essais cliniques. Désormais, l’innovation thérapeutique et l’administration de nouvelles molécules contre le cancer ne se limitent plus aux murs de l’hôpital. La première patiente à en bénéficier habite en Ariège. Déjà très actif dans la recherche de traitements innovants, l’Institut du cancer de Toulouse Oncopole vient de franchir une nouvelle étape. Le site, qui inclut plus d’un patient sur huit dans une étude clinique, se lance dans des programmes d’essais hors des murs de l’hôpital autour d’un dispositif unique en France. La première patiente à en bénéficier réside en Ariège. Suivie pour son cancer à l’Oncopole, elle a été incluse dans une étude de phase précoce (phase I, première fois chez l’Homme) en décembre dernier. Selon le protocole mis en place, cette patiente a pu réaliser des prélèvements sanguins et le suivi de ses signes vitaux depuis son domicile, évitant ainsi quatre déplacements jusqu’à l’hôpital, ce qui représente plusieurs heures de transport et donc de fatigue en moins. Pour assurer ce suivi à distance, l’Oncopole a confié un cahier des charges bien précis à une société prestataire dont les infirmières sont formées à la recherche clinique. À terme, l’objectif est d’avoir une équipe mobile issue de l’Oncopole pour assurer ces tâches. Une infirmière en pratique avancée (IPA), spécialisée en recherche clinique à l’Oncopole, coordonne l’ensemble avec l’oncologue référent et les partenaires de santé du territoire. Le tout en s’appuyant sur les technologies numériques de la plateforme « CT homecare by Oncopole » conçue pour que les essais décentralisés puissent être déployés partout, par tous les centres de soins qui le souhaitent. Rendre l’innovation accessible hors des contraintes géographiques La période Covid avait confirmé l’impulsion en cours pour une prise en charge des patients hors les murs de l’hôpital. « Nous étions déjà en ordre de marche à ce moment-là, nous étions centre pilote lors de collaborations avec les laboratoires MSD et Sanofi « , explique Muriel Poublanc, directrice de la recherche et de l’innovation de l’Oncopole Claudius Regaud sur le site de l’IUCT-Oncopole. « Les essais cliniques décentralisés sont un enjeu majeur parce qu’ils permettent de rendre l’innovation accessible hors des contraintes géographiques et les industriels ont beaucoup d’appétence pour cette démarche. C’est aussi un argument supplémentaire pour les patients à qui on propose un essai clinique : ils sont parfois réticents parce que le suivi est plus lourd qu’avec un traitement standard et ils ont envie de rentrer chez eux, d’être dans leur environnement. Mais rien ne change dans la rigueur, nous devons faire bénéficier des nouvelles molécules aux patients en toute sécurité. Comme à l’hôpital, les prélèvements sanguins permettent de suivre le cycle de vie des nouvelles molécules dans l’organisme », poursuit Muriel Poublanc. L’Oncopole a pour objectif de déployer son dispositif décentralisé dans 5 à 10 essais cliniques en 2025 et ambitionne d’ores et déjà de doubler ce chiffre tous les ans. Article « La Dépêche » Publié le 17/02/2025 par Emmanuelle Rey

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La Ligue contre le Cancer souhaite ouvrir un « Espace Ligue « à Lannemezan

Ouvrir un Espace Ligue pour venir en aide aux malades et soulager leur famille sur le secteur de Lannemezan, c’est le but de la Ligue contre le cancer qui en appelle aux bénévoles. La Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées a ouvert, en 2024, plusieurs centres à Vic-en-Bigorre, Lourdes et Bagnères, afin d’aller au plus près des malades et de leur entourage pour leur offrir un soutien, mais pas seulement. Des « Espaces Ligue » qui offrent aux personnes concernées une écoute, du conseil, mais aussi un accompagnement dans les différentes démarches comme des aides financières, sans oublier les soins de support allant de la diététique au soutien psychologique, en passant par l’activité physique ou encore les soins esthétiques. Sur place, les bénévoles de la Ligue s’emploient à aider les patients à traverser cette épreuve le mieux possible. L’Espace Ligue est un espace d’accueil de proximité, géré par la Ligue contre le cancer et adapté aux attentes des personnes malades et de leurs proches. Une aide indispensable pour les patients que la présidente de la Ligue veut déployer pour aller au plus près de ceux qui en ont besoin : « Ce sont des soins de support oncologiques, adaptés aux problèmes liés à la maladie et aux traitements ». C’est donc pour cette raison que la Ligue souhaite développer ces « Espaces », et c’est à Lannemezan que la structure aimerait en installer un nouveau, pour toucher un maximum de personnes sur un large secteur : « Il nous manque un Espace Ligue sur le secteur de Lannemezan et de la Neste, mais là, je n’ai pas assez de bénévoles pour le moment, c’est très compliqué, on aimerait bien. Cela fait partie du diagnostic territorial : effectivement, ça manque. Cela fait partie de nos projets ». Tous les profils sont les bienvenus Les personnes intéressées peuvent d’ailleurs prendre contact avec la Ligue contre le cancer pour devenir bénévoles auprès de ceux qui en ont tellement besoin. Les volontaires pourront ainsi définir leur domaine de compétence et le lieu où ils pourront intervenir : « On rencontre les gens, ils se présentent et nous disent pourquoi ils veulent être bénévoles à la Ligue, et en fonction de leurs souhaits, on les oriente. Cela peut être le fait d’aller à l’hôpital visiter les malades, nous en avons toujours besoin, car c’est quelque chose de lourd pour les intervenants, ou ils peuvent nous aider soit lors de manifestations, soit dans d’autres missions ; on aura toujours quelque chose à confier aux gens, tous les profils sont les bienvenus ». Et il n’est pas obligatoire d’évoluer dans le milieu de la santé : « Moi, je recrute beaucoup auprès de mes anciens collègues hospitaliers, on est plus dans les pharmaciens, les biologistes, mais on accueille toutes les professions, toutes les compétences dont on peut avoir besoin. En fait, nous avons besoin de tout le monde, de garçons pour nous aider ». Un soutien nécessaire pour tous ces malades parfois perdus et leurs familles souvent très sollicitées. C’est pour cette raison que la Ligue contre le cancer souhaite doter le secteur de Lannemezan de l’un de ces Espaces Ligue afin de venir en aide au plus grand nombre. Pour y arriver, il faut des bras et des petites mains. L’appel aux bénévoles est donc lancé, et les personnes intéressées peuvent contacter le 05 62 34 20 89. Article « La Dépêche » du 25 février 2025 Delphine Pereira

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Encore trop d’inégalités !

Malgré les progrès scientifiques, des inégalités persistantes empêchent encore de nombreuses personnes d’accéder aux soins, en fonction de leur lieu de vie, de leurs revenus, ou de leur capacité à se déplacer. Cette réalité touche particulièrement les plus fragiles, créant des injustices inacceptables dans notre système de santé.À la Ligue contre le cancer, nous nous battons chaque jour pour que chacun, peu importe son parcours ou ses difficultés, puisse recevoir les meilleurs traitements et l’accompagnement dont il a besoin.Pour continuer cette mission vitale, nous avons plus que jamais besoin de vous.  Les disparités géographiques, la pénurie de médecins et d’infirmières, les inégalités socio-économiques pénalisent davantage les populations déjà fragiles à faible revenu…En France, les inégalités socio-territoriales d’accès au système de santé sont un problème persistant qui affecte la capacité des individus à recevoirdes soins médicaux de qualité ainsi que les soins de support dont ils auraient besoin, en particulier dans les territoires défavorisés ou les zones rurales éloignées. La Ligue contre le cancer, à travers ses actions et son engagement durant ces 25 ans, a participé au renforcement des droits des personnes malades etde leurs proches, dans la société. Pour réduire les disparités territoriales, la Ligue a construit un dispositif qui permettra à ses 103 comités départementaux d’offrir un socle communet harmonisé de services à toutes les personnes touchées par le cancerquel que soit leur lieu de résidence.Dans cette optique, des objectifs ambitieux ont été définis : d’ici à 2025, tous les comités seront dotés de chargés de prévention et seront en mesurede proposer les quatre soins de support prioritaires. En vingt-cinq ans, la Ligue contre le cancer est passée du recueil de témoignages à une représentation active des besoins et attentes des patients, contribuant ainsi à la co-construction de la démocratie en santé.Dans ce cadre, la Ligue contre le cancer porte la voix des personnes malades et de leurs proches aidants à travers 10 recommandations essentielles, pour garantir à chaque patient un meilleur accompagnement avant, pendant et après la maladie. Découvrez notre manifeste Les dons que nous collectons nous permettent de financer des actions concrètes et immédiates : programmes d’activités physiques adaptées pour redonner force et énergie aux patients, aides financières pour alléger le poids des traitements sur les familles en difficulté, séances avec des psychologues pour apaiser les angoisses et accompagner les personnes malades dans leur parcours, et tant d’autres initiatives essentielles qui apportent soutien, bien-être et réconfort face à cette épreuve.Ensemble, nous pouvons offrir à tous une chance égale face à la maladie. Chaque don, devient une lueur d’espoir pour ceux qui se battent dans des conditions de vie difficiles. Votre générosité peut changer des vies. 120€ équivaut à 3 soins esthétiques spécialisés (soin du visage, soin des mains, soin de la peau).   soit  40,80 €  après déduction fiscale Je fais un don ponctuel Supportez la Ligue et aidez les personnes malades toute l’année en mettant en place un don par prélèvement automatique.   soit 6,80 € après déduction fiscale Je mets en place mon prélèvement automatique

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4 février 2025 : journée mondiale contre le cancer

Les 10 recommandations de la Ligue contre le cancer au Président de la République pour un sursaut collectif contre les inégalités face à la maladie La Ligue contre le cancer adresse aujourd’hui un message fort au Président de la République en rendant public un manifeste ambitieux et structurant, composé de dix recommandations concrètes et réalisables, pour une véritable révolution du parcours de vie des personnes malades – de la prévention à la fin de vie. Pour énoncer ses dix recommandations, la Ligue s’appuie sur son expertise territoriale avec ses 103 comités, ainsi que ses 455 représentants des usagers présents dans les établissements de santé, et surtout sur des milliers de voix de personnes malades et leurs proches aidants. Si, en France, les avancées médicales font reculer la mortalité par cancer, il existe encore trop d’inégalités face à la maladie. Elles sont criantes et mènent à de véritables pertes de chance pour les personnes malades. Le temps des discussions est passé, il faut désormais agir ! « Il est de notre mission et de notre devoir de porter la voix des personnes malades et des proches aidants pour aboutir à des évolutions majeures comme l’ont été la loi Kouchner et le premier Plan cancer. Notre système de santé actuel n’a pas pris en compte les avancées nécessaires pour faire face au recul des droits des personnes malades pourtant demandées depuis de longues années par la Ligue contre le cancer et supposément acquis. Nos recommandations doivent bien évidemment rester de paires avec une démarche proactive de prévention et un financement conséquent de la recherche pour un accès équitable à une médecine personnalisée. » déclare Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer. Les recommandations de la Ligue contre le cancer #1 Rendre le dépistage des cancers accessible à toutes et à tous sur l’ensemble du territoire #2 Garantir que chaque personne malade puisse bénéficier d’une consultation d’annonce spécifique, empathique et accompagnée #3 Améliorer la qualité de prise en charge des personnes malades en supprimant leurs restes à charge #4 Améliorer la qualité de prise en charge des personnes malades en facilitant la coordination des soins jusque dans les territoires les plus isolés #5 Assurer l’accès aux traitements en luttant efficacement contre les pénuries de médicaments et en favorisant l’accès à l’innovation #6 Soutenir la recherche et l’innovation pour un meilleur accès à la médecine personnalisée #7 Permettre à toutes et à tous de bénéficier de soins de support sur l’ensemble du territoire #8 Favoriser le maintien et le retour à l’emploi pendant et après la maladie #9 Valoriser et reconnaître l’engagement des proches aidants auprès des personnes malades #10 Rendre les soins palliatifs et l’accompagnement de fin de vie accessibles pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire

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