Ligue contre le cancer 65

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Bagnères de Bigorre : La Ligue contre le cancer au plus près de vous !

La Ligue contre le cancer a récemment étendu son réseau à Bagnères-de-Bigorre en créant une antenne locale appelé « Espace Ligue » qui propose des services de soutien hebdomadaires. Depuis mai, cette nouvelle antenne offre divers services gratuits destinés à aider les patients et leurs proches tout au long de leur parcours de traitement. Cette initiative vise à rapprocher les services des personnes concernées, réduisant ainsi le besoin de se rendre à Tarbes, où la Ligue avait jusqu’alors centralisé ses soins de soutien. En plus des antennes précédemment établies à Vic-en-Bigorre et Maubourguet, de nouvelles ont vu le jour à Lourdes et à Bagnères-de-Bigorre, avec une ouverture immédiate et chaleureuse, comme l’a souligné Annette Cuq, Présidente de la Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées. Le maire de Bagnères-de-Bigorre, Claude Cazabat, a exprimé son soutien total à cette initiative, affirmant que la ville se devait de faciliter le travail de la Ligue. Dès qu’une demande de locaux a été formulée, la municipalité a réagi rapidement en trouvant un espace adapté dans le bâtiment municipal Dauxois, à côté de la crèche des Bambis. Chaque mardi, les bénévoles Rosie, Gaby et Christine y accueillent les patients. En parallèle, la MGEN et son centre de Soins Médicaux et de Réhabilitation (SMR) de l’Arbizon apportent également leur soutien en mettant à disposition un local pour les soins de support. Selon le Dr Cédric Mignonat, responsable du service oncologie et soins palliatifs de l’Arbizon, ces soins, qui incluent des conseils en diététique, du soutien psychologique, ainsi que des activités physiques, visent non seulement à améliorer la qualité de vie des patients mais aussi à prévenir les récidives, notamment en ce qui concerne le cancer du côlon. Cette démarche est d’autant plus pertinente que le centre MGEN attend l’autorisation pour développer son service d’oncologie.

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Santé, salariés, dirigeants…Quelle entreprise pour demain ? Une nouvelle soirée ASMT le 01 octobre 2024 !

Une soirée riche en témoignages et en apprentissage…Animée par quelqu’un que l’on connait tous 😉 Réservez votre soirée du 1er octobre à 19h30 !  On vous donne rendez-vous au Théâtre des Nouveautés de Tarbes pour une soirée pas comme les autres ! Témoignages d’entreprises, de dirigeants, de salariés, d’experts en santé au travail, en santé du dirigeantUn évènement qui nous promet d’être riche en contenu et en échange !  Programme de la soirée :  19h30 : Accueil & début de la soirée 21h : Collation au restaurant Le Bouchon Tarbais, pour profiter ensemble d’un moment de convivialité (sur réservation, via le formulaire d’inscription) ! Nous sommes fiers d’avoir à nos côtés une personnalité connue du grand public, pour nous accompagner lors de cette soirée !  Frédéric Courant, (surtout connu sous son surnom, Fred) de l’émission « C’est pas sorcier » animera la première partie de notre évènement. Journaliste, grand reporter et animateur de télévision, nous avons déjà tous vu Fred dans le petit écran du camion de la célèbre émission scientifique !   JE VEUX PARTICIPER À CETTE SOIRÉE !  Dirigeants ! Connaissez vous l’observatoire Amarok ?  L’observatoire AMAROK a fait de votre santé sa priorité en créant l’outil en ligne « E-santé » (entièrement gratuit).Véritable baromètre de votre santé globale, il est utilisable autant de fois que vous le souhaitez !  JE CLIQUE ICI pour prendre soin de ma santé

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Campagne de vaccination contre le HPV

Génération vaccinée, génération protégée Le HPV (papillomavirus humains) est une infection virale très répandue et très contagieuse qui touche plus de 80 % de la population. Elle est généralement bénigne mais peut aussi évoluer en cancers.  Chaque année en France, environ 6 400 cancers diagnostiqués sont liés aux HPV. La vaccination demeure le moyen le plus efficace de prévenir cette infection. Avec pour objectif d’atteindre 80 % des filles et des garçons vaccinés avant 15 ans en France en 2030, la Ligue poursuit sa mobilisation pour continuer à augmenter la couverture vaccinale qui reste encore trop insuffisante.  Génération vaccinée, génération protégée Le HPV (papillomavirus humains) est une infection virale très répandue et très contagieuse qui touche plus de 80 % de la population. Elle est généralement bénigne mais peut aussi évoluer en cancers.  Chaque année en France, environ 6 400 cancers diagnostiqués sont liés aux HPV. La vaccination demeure le moyen le plus efficace de prévenir cette infection. Avec pour objectif d’atteindre 80 % des filles et des garçons vaccinés avant 15 ans en France en 2030, la Ligue poursuit sa mobilisation pour continuer à augmenter la couverture vaccinale qui reste encore trop insuffisante.  Un choix essentiel pour la santé de vos enfants La rentrée scolaire est souvent associée à l’organisation des fournitures, des emplois du temps et des activités extrascolaires. Cependant, c’est aussi le moment opportun pour penser à la santé à long terme de vos enfants. En effet, cette infection virale très répandue et très contagieuse touche plus de 80 % de la population. Elle peut avoir des conséquences en termes de fertilité et peut aussi évoluer en cancers. La vaccination demeure le moyen le plus efficace  de prévenir cette infection. Pour prévenir de cette infection, l’objectif est d’atteindre 80 % des filles et des garçons vaccinés avant 15 ans en France d’ici 2030. En savoir plus sur la vaccination La vaccination protège d’environ 90% des HPV responsables des cancers du col de l’utérus Les cancers du col de l’utérus touchent près de 3 160 femmes et causent environ 1 100 décès chaque année en France (source : Panorama des cancers 2023). À l’échelle mondiale, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. Face à ce cancer, il y a deux moyens complémentaires d’agir : Pour en savoir, n’hésitez pas à consulter notre contenu informatif ! Le cancer du col de l’utérus Pourquoi vacciner son enfant contre les papillomavirus ? Il existe plus de 200 types de virus HPV, mais seuls une douzaine sont dits « à haut risque » et oncogènes, c’est-à-dire pouvant provoquer des cancers. Cancers du col utérin, du vagin et de la vulve chez la femme, du pénis chez l’homme, cancer de l’anus et de l’oropharynx chez les deux sexes. Chaque année, ce sont 6 400 nouveaux cas détectés chez les femmes et les hommes.   La bonne nouvelle, c’est que le vaccin HPV permet une protection renforcée contre la majorité des HPV oncogènes et qu’il freine considérablement sa transmission ! C’est donc une arme efficace pour dire “stop” au HPV et ainsi éviter une grande partie de certains cancers.  La vaccination des jeunes âgés de 11 à 19 ans prévient jusqu’à 90 % des infections à HPV. Son efficacité est proche de 100 % lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle.  Freiner la circulation virale est l’affaire de tous, et passe aussi par la vaccination des garçons. Pour stopper la contamination et prévenir les risques de cancer, il est essentiel de vacciner nos enfants, filles ET garçons dès 11 ans.  Parlez-en à votre médecin mais pas seulement. Votre sage-femme et votre pharmacien peuvent aussi vous renseigner.   Choisir de vacciner son enfant dès 11 ans, c’est choisir de le protéger.  La vaccination contre les HPV Les papillomavirus humains peuvent causer de nombreux cancers. Être vacciné contre ces virus est donc indispensable pour les filles et les garçons ! Découvrez notre contenu sur les HPV et la vaccination comme arme de prévention contre la maladie. En savoir plus Une vaccination efficace qui doit se poursuivre en France C’est prouvé ! Dans de nombreux pays où la couverture vaccinale est supérieure à celle de la France, les données disponibles montrent l’efficacité des vaccins sur la réduction des pathologies liées aux HPV. Depuis 2007, la vaccination contre les infections HPV a démontré son efficacité dans plus de 20 pays. En France, la couverture vaccinale reste insuffisante et cette situation ne permet pas d’obtenir une réduction significative des infections, comme cela a été observé dans les pays où la couverture vaccinale est plus élevée.  Alors parlons-en ! Depuis septembre 2023, et ce gratuitement, les collégiens en classe de 5e peuvent se faire vacciner. La rentrée scolaire 2024 sera une nouvelle fois un temps essentiel de sensibilisation afin d’augmenter le taux de vaccination chez les collégiens.  Adolescents, parents, professionnels de santé, responsables politiques : nous avons tou.te.s un rôle à jouer ! Le communiqué et le dossier de presse La Ligue mobilisée pour des générations protégées contre les cancerspdf – 1.14 Mo La Ligue mobilisée pour des générations protégées contre les cancers (dossier de presse)pdf – 4.99 Mo

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Septembre en or 2024

Tous unis contre les cancers pédiatriques Depuis plusieurs années, le mois de septembre est dédié à la lutte contre les cancers de l’enfant, de l’enfant et du jeune adulte (AJA). Chaque année en France, près de 2 500 enfants, adolescents et jeunes adultes sont touchés par ces maladies. Qualifiés de rares, ces cancers, très différents de ceux des adultes, sont la première cause de décès par maladie chez les moins de 20 ans. Par le biais de son appel à projets « Enfants Adolescents et Cancer », la Ligue s’engage en faveur de la recherche sur ces maladies avec deux objectifs : Guérir plus de cancers pédiatriques et adolescents et les guérir mieux Le soutien de la Ligue à la recherche Grâce aux progrès thérapeutiques depuis une cinquantaine d’années, aujourd’hui un peu plus de 8 enfants/adolescents sur 10 touchés par le cancer sont encore en vie 5 ans après le diagnostic. Ces guérisons sont fréquemment obtenues au prix d’effets secondaires importants et au long cours, ainsi, environ 20 % de cancers pédiatriques sont réfractaires aux traitements standards ou en rechute et leur pronostic reste insatisfaisant. La Ligue, est le premier et le seul financeur associatif de la recherche sur les cancers à développer un programme de financement spécifique avec une enveloppe budgétaire dédiée à la recherche sur les cancers des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. En 2023, 39 projets de recherche soutenus pour un montant total de 4,5 millions d’euros. Innovation thérapeutique : du laboratoire de recherche au lit du jeune patient Le développement des médicaments nécessite plusieurs étapes, les premières – appelées « phases précoces » – étant conduites dans des centres spécialisés : les CLIP2 (Centres de Phase Précoce labellisés INCa). Cofinancés par la Ligue depuis 10 ans, ce sont des réseaux permettant d’accélérer l’accès aux thérapies innovantes aux plus jeunes patients. Huit centres sont financés sur le territoire : Île-de-France, Lyon, Bordeaux, Nantes/Angers, Lille, Strasbourg et Marseille, dans lequel le Pr. Nicolas André y consacre ses travaux.  Focus sur certains projets Les avancées sur de nouveaux traitements Des projets de recherche en biologie sur le processus d’initiation et de développement des cancers des plus jeunes faisant appel à des modèles de tumeurs miniatures. Cet outil innovant permet d’aller plus vite dans la sélection des cibles candidates à un médicament et ce pour les cancers les plus agressifs.  Comprendre la résistance et identifier les cibles Le projet sur les gliomes infiltrant du tronc cérébral, piloté par Natacha Entz-Werlé : l’étude de modèles cellulaires reproduisant fidèlement les tumeurs telles qu’elles se développent chez les jeunes patients, des organoïdes, devrait permettre de comprendre comment la résistance s’acquiert. Le projet RHABDOrigin sur les rhabdomyosarcomes, piloté par Marie Castets : l’équipe a mis au point un modèle qui permet de tester efficacement un grand nombre de molécules thérapeutiques et, ainsi, d’accélérer la découverte des pistes de traitement les plus prometteuses (ce projet a déjà permis des résultats de premier intérêt avec la mise au point d’une tumeur en miniature qui reproduit fidèlement les caractéristiques des tumeurs des jeunes patients). Innover pour guérir  Le projet GRACE sur les neuroblastomes, piloté par Gudrun Schleiermacher : l’idée des chercheurs est de développer un système miniaturisé, une micropuce, dans lequel des cellules cancéreuses issues de la tumeur de chaque patient seront exposées à un grand nombre de médicaments différents. Cette puce permettra de tester très rapidement l’efficacité des médicaments à tuer les cellules cancéreuses. L’après cancer, avec moins de séquelles Les traitements des cancers de l’enfance laissent des traces dans l’organisme. Médecins et chercheurs s’attachent depuis quelques années à les décrire afin d’adapter les traitements, notamment sur la fertilité. La Ligue en a fait un des axes majeurs de sa politique de soutien depuis plusieurs années.  Vivre après la maladie  Le projet FERTILEA, piloté par Blandine Courbière : le projet a mis en évidence une réduction importante du volume utérin chez les survivantes d’une leucémie aiguë traitée dans l’enfance. Les grossesses de ces femmes doivent donc être prise en charge spécifiquement. Agir en collectif Ensemble nous pouvons aller plus loin, aidez-nous à lutter contre les cancers pédiatriques en faisant un don à la Ligue contre le cancer et ainsi financer nos 4 missions : la recherche, l’accompagnement des personnes malades et de leurs proches, la prévention et la démocratie en santé. La Ligue contre le cancer est le premier financeur associatif de la recherche en France, et c’est grâce à votre soutien indéfectible ! Faire un don Cancers pédiatriques et malinformation Y a-t-il une épidémie de cancers pédiatriques ? Les cancers pédiatriques ont-ils une origine environnementale dans 90 % des cas ? Le terme épidémie correspond à l’augmentation rapide d’une maladie à un endroit et dans un laps de temps donné. Le registre national des cancers de l’enfant, placé sous la responsabilité de l’Inserm, recense tous les enfants et adolescents domiciliés en France et atteints d’un cancer ou de certaines tumeurs bénignes avant l’âge de 18 ans. Les données qu’il compile – depuis 1990 pour les hémopathies malignes et 2000 pour les tumeurs solides – ne montrent pas d’augmentation importante des cas mais une incidence plutôt stable des cancers pédiatriques sur les 20 dernières années, il est donc incorrect de parler d’épidémie de cancers pédiatriques aujourd’hui en France. Les cancers pédiatriques Chaque année depuis 2004, la Ligue maintient un appel à projets de recherche annuel récurrent sur les cancers des plus jeunes, enfants, adolescents et jeunes adultes. Sur les cinq dernières années, le montant total de l’investissement de la Ligue dans la recherche sur ces cancers s’est élevé à près de 18 M€. En savoir plus

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L’éducation à la santé : une priorité partagée par la Ligue contre le cancer et l’Éducation nationale

L’éducation à la santé et la promotion de la santé auprès des jeunes sont des axes essentiels pour la Ligue contre le cancer. Cette priorité partagée avec l’Éducation nationale vise à sensibiliser les élèves aux comportements favorables à leur bien-être physique et mental. L’objectif est de développer des habitudes de vie saines dès le plus jeune âge, ce qui est crucial pour prévenir les maladies à long terme, notamment le cancer. Dans ce cadre, la Ligue contre le cancer propose un projet ludique, participatif et éducatif : le défi de création artistique. Ce projet vise non seulement à sensibiliser les élèves à des thèmes de santé spécifiques, mais aussi à les engager activement par le biais de la création artistique collective. En effet, la création artistique est un excellent support pour la transmission et l’assimilation des savoirs, savoir-faire et savoir-être. Pour l’année scolaire 2023-2024, le thème retenu était l’activité physique. Les établissements scolaires participants ont ainsi eu l’opportunité de réfléchir à la mise en place d’un environnement favorable à la santé en lien avec ce thème, et de transmettre ces valeurs à travers des œuvres artistiques. La Ligue contre le cancer est composée de 103 comités. Cette année, 31 comités ont participé au « défi scolaire », impliquant 12 529 enfants. Cependant, la participation peut varier d’une région à l’autre. Par exemple, dans les Hautes-Pyrénées, seules deux écoles ont participé au défi cette année : l’école de Madiran (cycles 1, 2 et 3) avec 55 enfants, et l’école de Saint Martin (cycle 3) avec 21 enfants. Cela représente un total de 76 enfants, comparé à 122 élèves de cinq écoles l’année précédente. Les œuvres présentées par les deux écoles des Hautes-Pyrénées étaient des vidéos. Comme les cycles des deux écoles étaient différents, le jury a décidé d’attribuer à chacune des œuvres un « Prix spécial du jury » d’un montant de 250 € par œuvre. À Saint-Martin, la Présidente de la Ligue contre le Cancer du 65 Annette CUQ, accompagnée de Mme Anne MIQUEL VAL, Inspectrice d’Académie des Hautes-Pyrénées et de l’Infirmière Conseillère Technique Sylvie BOGALHEIRO, a eu le grand plaisir de féliciter le travail accompli et de remettre les prix et les cadeaux à chaque enfant pour récompenser leur enthousiasme et leur engagement. Félicitations aux enfants pour leur engagement et merci aux équipes pédagogiques pour leur dévouement. Le jury a pris un immense plaisir à découvrir les œuvres réalisées, témoignant du talent et de la créativité des jeunes participants. L’école de SAINT-MARTIN L’école de MADIRAN

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Une aide supplémentaire proposée par la Ligue Contre le Cancer

La Ligue a signé une convention de partenariat national avec onCOGITE le 29 janvier 2024 parce que : – les personnes malades souffrent pour un très grand nombre de ces troubles cognitifs et que peu de dispositifs existent pour les prendre en charge. Il était donc essentiel que la Ligue soutienne l’association onCOGITE dans ses missions et offre à toute personne malade la possibilité d’être accompagnée sur ces troubles. – les troubles cognitifs restent encore tabou et il est essentiel de libérer la parole sur ce sujet afin que le plus grand nombre de personnes qui en souffrent puissent bénéficier d’un accompagnement adapté et efficace qui améliore leur quotidien et leur permettent de reprendre confiance en elles. – grâce à ce partenariat la Ligue participe à la lutte contre les inégalités territoriales et sociales de prise en charge du cancer. Désormais tous les Comités Départementaux de la Ligue pourront intégrer dans leur offre de soins de support la prise en charge de l’accompagnement à la remédiation cognitive d’onCOGITE . Ainsi quel que soit le niveau de ressource et son lieu de vie, une personne malade orientée par la Ligue pourra bénéficier de l’accompagnement d’ onCOGITE sans contrepartie financière. Qu’est-ce que les troubles cognitifs liés au cancer ? Il est important de préciser en introduction de cette première question que les troubles cognitifs qui apparaissent lors d’un cancer ne sont pas des troubles de l’intelligence. Ces troubles apparaissent à cause d’un ralentissement des rouages cognitifs qui mobilisent notre intelligence et ce ralentissement est dû à la maladie et ses traitements. Ces troubles sont définis comme diffus ou subtils c’est-à-dire qu’il n’y a pas eu d’effondrement des fonctions cognitives, comme dans le cas d’une lésion cérébrale de type AVC ou traumatisme crânien, ou d’une maladie neurodégénérative. Le potentiel du cerveau est donc intact et il ne demande qu’à retravailler. Ces troubles se traduisent par des difficultés d’attention, de mémorisation, de planification et de langage. Entre également dans ces troubles l’altération des fonctions exécutives. Ils sont invalidants dans le quotidien car ils peuvent être fréquents et/ou intenses. Cela peut être tous les jours et plusieurs fois par jour. Ces troubles ont des effets sur la personne elle-même, sur sa vie, sur ses relations sociales sur sa confiance en elle, son estime d’elle- même et son parcours professionnel. Un sentiment de honte peut amener la personne à s’isoler par peur que les autres se rendent compte de ses troubles cognitifs, de sa lenteur ou de ses difficultés d’organisation. Ces peurs génèrent beaucoup de stress. Cet isolement est par ailleurs facteur de fatigue et de déprime qui vont par ricochet accroitre le repli sur soi. L’angoisse de la performance cognitive entrave la reprise du travail. C’est un cercle vicieux. Définition de l’attention : réseau de fonctions qui fait que nous sommes en lien avec le monde, pour capter les informations de notre environnement, les sélectionner et les trier de façon à les utiliser pour produire une réponse/attitude/comportement adaptée à ce que l’on est en train de faire. C’est aussi la capacité de rester concentrée (attention soutenue) sur quelque chose que l’on fait. Définition de la mémoire : C’est encoder une information, être capable de la récupérer, être capable de la garder. Il peut s’agir de la mémoire immédiate ou de la mémoire de travail. Définition des fonctions exécutives : Ce sont des fonctions que l’on dit supérieures. La flexibilité est la capacité à passer rapidement d’une tâche à une autre ; l’inhibition permet de freiner une réponse/acte automatique au profit d’une nouvelle tâche en apprentissage. La planification permet d’organiser nos idées, nos raisonnements et nos actions dans temps. Exemple de trouble du langage : Difficulté à aller trouver ses mots. Utiliser un mot pour un autre. Exemple de difficultés à planifier : Difficulté à organiser un repas ou à organiser un week-end de vacances parce que la personne n’arrive plus à organiser les choses simplement dans sa tête. Les troubles cognitifs liés au cancer ont longtemps été méconnus et sous diagnostiqués (et le sont encore) pour différentes raisons : – Difficultés des personnes malades à verbaliser les troubles, honte et peur d’en parler car elles ont l’impression d’être devenues bêtes ; – Banalisation de l’entourage des troubles exprimés ; – Présentations cliniques des troubles très diverses tout comme les conséquences fonctionnelles entrainant un manque de solutions structurées pour les évaluer et les prendre en charge : inadéquation des outils d’évaluation existants pour d’autres maladies impactant les capacités cognitives ; – Défaut d’information et de considération de la part des professionnels de santé : Tendance à assimiler trouble cognitif et trouble anxio-dépressif. Or, pour l’acceptation des troubles et pour la mise en place de stratégies durables, il est essentiel que la personne malade se sente légitime et entendue. Aujourd’hui, on constate une libération de la parole des personnes malades sur ce sujet. Toutefois, les outils d’évaluation de ces troubles restent encore peu fiables et les dispositifs de prise en charge peu nombreux. Quels sont les causes de ces troubles ? Longtemps on a pensé que les troubles cognitifs étaient liés à la chimiothérapie. C’est pourquoi quand on parlait des troubles cognitifs liés au cancer, on parlait de chemobrain. Toutefois des études ont révélé que l’hormonothérapie causait aussi des troubles cognitifs tout comme les thérapies ciblées. On parle donc désormais d’Oncobrain. Ces troubles sont donc dans la plupart du temps un effet secondaire des traitements reçus. Mais la maladie elle-même va aussi avoir des répercussions sur le cerveau du fait d’un processus inflammatoire qui se met en place. Comment détecter/déceler des troubles cognitifs liés au cancer ? Le premier et le principal élément à prendre en compte pour identifier des troubles cognitifs est la plainte de la personne malade soit une plainte subjective. Si la personne exprime des difficultés à se concentrer, à mémoriser des informations, à être attentive, si elle se sent parfois perdue, qu’elle ne comprend pas ce qui lui arrive, qu’elle a du mal à suivre des conversations, qu’elle se sent plus diminuée

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L’alcool, première cause d’accident chez les moins de 25 ans

La sociologue et spécialiste des questions de l’alcool, est venue à Tarbes à l’institut Inkipit des métiers du social, à l’invitation d’Addictions France 65, pour aborder ce sujet qui fait rage chez les jeunes. « C’est ma tournée » déclare Guylaine Benech, non sans une bonne dose d’humour. La sociologue et spécialiste des questions de l’alcool, consultance et formatrice, est venue à Tarbes à l’institut Inkipit des métiers du social, à l’invitation d’Addictions France 65, pour aborder ce sujet pourtant grave qui fait rage chez les jeunes, autour de son dernier livre « Sa première cuite, manuel de prévention positive autour de l’alcool ». Une manière de dédramatiser les choses et de « s’adresser à des lecteurs qui ne veulent pas se sentir jugés, ni montrés du doigt » explique Guylaine Benech, qui a été chargée de mission au Conseil régional de Bretagne pour les drogues et dépendances. « Ce manuel est destiné aux parents et à tous les adultes en lien avec les adolescents qui se demandent comment parler d’alcool avec leurs enfants, sans pour autant les culpabiliser ». « L’addiction est en augmentation chez les jeunes filles » La sociologue dresse pourtant un état des lieux assez préoccupant : « L’alcool est la première cause d’accident chez les moins de 25 ans, la première drogue du viol, et l’addiction est en augmentation chez les jeunes filles qui sont plus vulnérables à la consommation d’alcool pour des raisons physiologiques. Cela est vrai notamment pour les jeunes filles de CSP + qui évoluent dans un climat propice à la consommation d’alcool. La forte pression sociale et le contexte familial et général jouent beaucoup dans l’addiction à l’alcool ». En cause, notamment « la publicité qui vise en particulier les jeunes filles, avec des produits présentés comme « girly » ». Mais, selon Guylaine Benech, il y a plusieurs signaux positifs qui laissent espérer un début de prise de conscience : « Les jeunes sont très demandeurs pour qu’on vienne leur parler du sujet, non pas pour recevoir des leçons de morale mais pour en savoir plus, et certains commencent à se détourner de l’alcool ». Article « La Dépêche » parue le 25 juin 2024 Cyrille Marque

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OGENIE : Pour rompre avec l’isolement

Le Département des Hautes-Pyrénées a mis en place avec le groupe SOS la plateforme OGENIE qui a été sélectionnée par le Ministère des Solidarités et des Familles pour accompagner les départements dans la mise en œuvre de projet de Lutte contre l’isolement. La plateforme s’adresse aux séniors et à tous les acteurs qui interviennent dans la prévention et la prise en charge de l’isolement. OGENIE agit pour lutter contre l’isolement des personnes âgées en répondant à deux enjeux principaux Faciliter la détection des personnes âgées isolées (via un formulaire en ligne) demande qui est traitée par les agents du département Rendre l’offre d’actions de lien social plus lisible et accessible. Lien du SITE :  OGENIE.FR

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Semaine de la protection solaire

Les cancers de la peau sont parmi les plus fréquents des cancers. Selon Santé Publique France, chaque année, entre 141 200 et 243 500 cas sont diagnostiqués en France et plus de 85 % d’entre eux sont attribuables aux ultraviolets (UV). Il existe deux types de cancers de la peau : les mélanomes (10 %) et les carcinomes (90 %). La forme la plus agressive, le mélanome, a vu son nombre de cas être multiplié par 5 entre 1990 et 2018 pour atteindre 15 500 nouveaux cas par an. C’est pourquoi, la Ligue poursuit ses actions de prévention en prenant part, notamment, à la 27e édition de la semaine de protection solaire, du 17 au 23 juin 2024. 50 % du capital solaire est perdu avant 18 ans. Les chiffres clés 100 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont déclarés chaque année en France. 80 % des cas mortels de la peau sont dûs à une exposition excessive au soleil.

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31 mai : Journée mondiale sans tabac

Tabac : vous êtes la cible ! La Journée mondiale sans tabac a lieu chaque année le 31 mai. Elle est le moment idéal pour appeler à la vigilance et à l’action afin de contrer l’influence que peuvent avoir les représentations du tabagisme dans les films, les séries, sur les réseaux sociaux et dans les jeux vidéos. Ces pratiques, qui contournent souvent les réglementations comme la Loi Evin ont un impact direct sur les comportements.  Il est important de pouvoir promouvoir des loisirs sans tabac auprès des jeunes populations mais aussi, pour la Ligue, d’appeler à une vraie (r)évolution et une prise de conscience concernant la représentation du tabac sur les écrans. Lire la suite : https://www.ligue-cancer.net/journee-mondiale-sans-tabac 

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