Ligue contre le cancer 65

mai 2025

Actualité

Journée mondiale sans tabac : 2 Français sur 3 favorables à davantage réglementer le tabac dans les lieux publics

À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, ce 31 mai, la Ligue contre le cancer révèle les résultats d’une enquête inédite : pour protéger leur santé et celles des autres, 2 Français sur 3 (62 %) estiment que la cigarette devrait être plus réglementée dans l’espace public. Et 78 % d’entre eux sont même favorables à l’interdire dans davantage de lieux. Un véritable appel pour développer les « espaces sans tabac », ces périmètres fixés par arrêté municipal pour interdire de fumer dans les zones qui échappent à la réglementation actuelle, comme les abords des écoles, les plages ou les parcs. Dans un contexte où les politiques publiques peinent à suivre cette attente, la Ligue agit et lance « Ma Ville se Ligue », un programme de labellisation ambitieux pour aider les communes à créer des environnements plus sains et protecteurs pour leurs habitants. Une volonté claire des Français, en finir avec le tabac dans les lieux publics. C’est la conclusion implacable d’une récente enquête de la Ligue contre le cancer* à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, ce 31 mai. Contrairement aux idées reçues, les Français ne sont pas réticents à des mesures plus strictes contre le tabagisme 2 Français sur 3 (62 %) se disent prêts à une réglementation plus contraignante de la cigarette dans l’ensemble des lieux publics. Mieux : presque 8 Français sur 10 (78 %) souhaitent interdire la cigarette dans de nouveaux lieux publics comme les abords des établissements de santé, les forêts, les plages, les parcs, les abribus, les terrasses des cafés, les campus universitaires ou les terrains de sport. 8 Français sur 10 (83 %) demandent la même interdiction pour les cigarettes électroniques, qui ne sont pas aujourd’hui concernées par la réglementation. Ce constat signe les limites des politiques actuelles face aux attentes des Français : aujourd’hui, l’interdiction de fumer ne concerne, au national, « que » les lieux publics fermés, les transports publics, les établissements scolaires, les aires de jeu pour enfants et les lieux de travail. Cette liste est complétée par quelque 7 000 « espaces sans tabac », des initiatives prises dans environ 1 600 communes et labellisées par la Ligue contre le cancer, pour rajouter à cette liste plages, pistes de ski, parcs ou abords d’école. Offrir une pause dans sa consommation, protéger du tabagisme passif, éviter que les plus jeunes ne rentre dans le tabac par mimétisme… La généralisation des espaces sans tabac est un immense enjeu de santé publique alors que 46 000 décès par cancer sont liés au tabac tous les ans en France (source INCa). Alors pour prolonger cette mobilisation, la Ligue contre le cancer lance dès le 31 mai son dispositif « Ma Ville se Ligue », une démarche de labellisation pour aider les collectivités à bâtir des environnements favorables à la santé. Les communes qui s’engagent à réaliser au moins trois actions dédiées à la prévention des cancers, choisies parmi un répertoire – dont la mise en place d’espaces sans tabac –, se verront octroyées le label « Ma Ville se Ligue », matérialisé par un ruban. Deux rubans seront octroyés si elles mettent effectivement en oeuvre ces trois actions, trois rubans pour six actions et quatre rubans pour neuf actions. Colmar, Brest, Quimper, Strasbourg, Saint-Étienne, Paris, Le Havre et Reims s’engagent déjà dans ce dispositif novateur, et d’autres annonceront leur participation dans les prochaines semaines. « Avec 40 % de cancers dits « évitables », agir localement, au plus proche des personnes, de leurs modes de vie, de leurs besoins et de leurs attentes, est une priorité. En labellisant les communes « Ma Ville se Ligue », nous enclenchons un cercle vertueux : nous créerons des environnements protecteurs qui limiteront l’exposition aux facteurs de risque – dont le tabac, mais pas seulement – qui eux-mêmes encourageront l’adoption de comportements favorables à la santé, phosphoreront et inspireront de nouvelles initiatives. » Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer La Ligue contre le cancer appelle à un engagement renforcé des pouvoirs publics, tout en agissant avec les communes pour faire de chaque territoire un acteur de la santé de ses habitants. *Sondage OpinionWay pour la Ligue contre le cancer réalisé du 23 au 29 avril 2025 auprès d’un échantillon de 2 002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 75 ans, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Interviews réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). OpinionWay a réalisé cette enquête en applicant les procédures et règles de la norme ISO 20252. Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitude : 1,00 à 2,20 points au plus pour un échantillon de 2 000 répondants. Pour les remercier de leur participation, les panélistes ont touchés des incentives ou ont fait un don à l’association proposée de leur choix. Synthèse de l’étude disponible sur demande.

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Aureilhan : Journée dédiée à la Prévention et à la Santé

La Ligue contre le cancer des Hautes-Pyrénées est fière d’être partenaire de cette belle initiative organisée par Emmanuel ALONSO, Maire, et Christian ZYTYNSKI, Maire-Adjoint Délégué à la Santé de la commune d’Aureilhan. Nous soutenons cette journée dédiée à l’information, à la sensibilisation et à la prévention du cancer, avec divers stands, échanges et animations, notamment autour de la santé et de l’environnement. Nous sommes heureux de contribuer à cette action collective en faveur de la santé publique.

Actualité

Campagne de vaccination contre le HPV

Les chiffres clés des infections HPV à l’origine de cancers. La vaccination prévient jusqu’à 0 % seront infectés par le HPV au cours de leur vie. 0 % des hommes et des femmes existent dont certains sont à l’origine de lésions précancéreuses et de cancers. 0 types de HPV GÉNÉRATION VACCINÉE, GÉNÉRATION PROTÉGÉE Responsable de 6 400 cancers chaque année en France, le papillomavirus humain (HPV) concerne autant les femmes que les hommes. Pourtant, ces cancers pourraient être évités, à l’âge adulte, grâce à une vaccination dès l’adolescence qui demeure le moyen le plus efficace pour prévenir cette infection qui touche plus de 80 % de la population. En effet, grâce au vaccin contre les papillomavirus (HPV), dès 11 ans, filles et garçons peuvent se protéger et protéger les autres contre six cancers. Alors que la couverture vaccinale reste insuffisante et inégalitaire selon les territoires, la Ligue contre le cancer se mobilise pour atteindre l’objectif de 80 % de jeunes vaccinés d’ici 2030. La Ligue agit pour la santé de vos enfants ! i une fille de 15 ans sur deux (54,6 %) et un garçon sur quatre (25,9 %) ont reçu une première dose, la couverture vaccinale est en réalité très inégale d’un territoire à l’autre. Pour garantir un accès équitable à cette prévention vitale, la Ligue est sur tous les fronts et ses 103 comités départementaux initient des projets adaptés à leurs territoires pour la vaccination HPV : éduquer à la santé : la Ligue organise près de 100 ateliers ludo-éducatifs dans les classes de 5e tous les ans pour en savoir davantage sur HPV et encourager les filles et les garçons à se faire vacciner ; proposer le vaccin aux élèves de 5e : la Ligue forme les professionnels de santé et les enseignants à parler du vaccin pour sensibiliser les élèves ; faciliter le remboursement du vaccin : auprès des pharmacies partenaires, la Ligue s’acquitte directement du montant des doses de vaccin, sans frais à avancer pour les personnes sans complémentaire santé.   La Ligue se mobilise lors de la Semaine européenne de la vaccination (du 27 avril au 3 mai), pendant le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du col de l’utérus en juin, ainsi qu’à l’approche de la rentrée scolaire de septembre, qui est le moment opportun pour penser à la santé à long terme de vos enfants. Dépistage et vaccination pour une meilleure prévention Les cancers du col de l’utérus touchent près de 3 160* femmes et causent environ 770* décès chaque année en France. À l’échelle mondiale, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. 90 % des cancers du col de l’utérus peuvent être évités grâce au dépistage des lésions précancéreuses. La vaccination permet de se protéger contre les papillomavirus humains (HPV) et est proposée à toutes les jeunes filles et garçons de 11 à 14 ans, à deux doses espacées de 6 mois (un rattrapage à trois doses est possible de 15 à 19 ans). Deux vaccins* sont utilisables : un vaccin bivalent (qui protège contre les virus de types 16,18) : Cervarix® ; un vaccin nonavalent (qui protège en plus contre les virus de type 31, 33, 45, 52 et 58) : Gardasil 9®. Le vaccin nonavalent (Gardasil 9®) protège contre l’infection de 9 types de HPV : sept oncogènes responsables de 90 % des cancers du col de l’utérus et d’autres cancers qui touchent les hommes et les femmes (pénis, anus, base de la langue, amygdales, larynx, vulve, vagin) ; deux responsables de lésions génitales (verrues génitales dites condylomes). Depuis 2020, un programme de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus est mis en œuvre en France. Renseignez-vous sur les modalités de prise en charge auprès du Centre Régional de Coordination des Dépistages de votre région. *Sources : Panorama des cancers 2024*Deux vaccins sont disponibles (Cervarix et Gardasil 9) et ne sont pas interchangeables : toute vaccination commencée avec l’un doit, pour être efficace, être achevée avec le même. Toutefois, toute nouvelle vaccination doit désormais être commencée (et achevée) avec le vaccin Gardasil 9 pour les personnes non antérieurement vaccinées. En savoir plus sur le dépistage L’histoire de Charlène Après avoir contracté le papillomavirus, Charlène a développé un cancer du col de l’utérus. Elle raconte comment elle l’a vécu : avec des douleurs à la fois physiques, mais également psychologiques. « Le parcours pour le diagnostic, pour essayer de me soigner, puis l’ablation de mon utérus, c’est tout cela qui a eu des conséquences sur ma vie […] » La vaccination au-delà de nos frontières Les campagnes de vaccination ont déjà démontré leur efficacité : en Australie, le nombre de femmes entre 18 et 24 ans infectées par le HPV a diminué de 77 % depuis l’introduction de la vaccination scolaire en 2007, tandis que les anomalies cervicales précancéreuses ont diminué de 34 %. Grâce à son adhésion au programme de vaccination HPV et au dépistage, le Danemark est en mesure d’atteindre, concernant la maladie, un taux de récurrence inférieur à 4 sur 100 000. Le pays du Nord devrait avoir éradiqué le cancer du col de l’utérus d’ici à 2040. En France, un objectif de couverture vaccinale de 85 % permettrait de réduire d’un tiers les cancers du col de l’utérus. Même si les efforts sont à noter, le taux de dépistage étant au-dessus de la moyenne dans l’Union européenne (56 %), nous en sommes encore loin. Pour atteindre l’objectif de 80 % fixé par la stratégie décennale de lutte contre les cancers, la Ligue s’engage activement. Elle intensifie ses actions de sensibilisation, en particulier sur certains territoires, et soutient ainsi la vaccination à grande échelle. Adolescents, parents, professionnels de santé, responsables politiques : nous avons toutes et tous un rôle à jouer ! Vos questions, nos réponses ! Le HPV est responsable de combien de cancers ? Le HPV est responsable de 6 types de cancers ! Il existe plus de 200 types de virus HPV, mais seuls une douzaine sont dits « à haut risque » et oncogènes, c’est-à-dire pouvant provoquer des cancers. Cancers du col utérin,

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