Ligue contre le cancer 65

août 2024

Actualité

Campagne de vaccination contre le HPV

Génération vaccinée, génération protégée Le HPV (papillomavirus humains) est une infection virale très répandue et très contagieuse qui touche plus de 80 % de la population. Elle est généralement bénigne mais peut aussi évoluer en cancers.  Chaque année en France, environ 6 400 cancers diagnostiqués sont liés aux HPV. La vaccination demeure le moyen le plus efficace de prévenir cette infection. Avec pour objectif d’atteindre 80 % des filles et des garçons vaccinés avant 15 ans en France en 2030, la Ligue poursuit sa mobilisation pour continuer à augmenter la couverture vaccinale qui reste encore trop insuffisante.  Génération vaccinée, génération protégée Le HPV (papillomavirus humains) est une infection virale très répandue et très contagieuse qui touche plus de 80 % de la population. Elle est généralement bénigne mais peut aussi évoluer en cancers.  Chaque année en France, environ 6 400 cancers diagnostiqués sont liés aux HPV. La vaccination demeure le moyen le plus efficace de prévenir cette infection. Avec pour objectif d’atteindre 80 % des filles et des garçons vaccinés avant 15 ans en France en 2030, la Ligue poursuit sa mobilisation pour continuer à augmenter la couverture vaccinale qui reste encore trop insuffisante.  Un choix essentiel pour la santé de vos enfants La rentrée scolaire est souvent associée à l’organisation des fournitures, des emplois du temps et des activités extrascolaires. Cependant, c’est aussi le moment opportun pour penser à la santé à long terme de vos enfants. En effet, cette infection virale très répandue et très contagieuse touche plus de 80 % de la population. Elle peut avoir des conséquences en termes de fertilité et peut aussi évoluer en cancers. La vaccination demeure le moyen le plus efficace  de prévenir cette infection. Pour prévenir de cette infection, l’objectif est d’atteindre 80 % des filles et des garçons vaccinés avant 15 ans en France d’ici 2030. En savoir plus sur la vaccination La vaccination protège d’environ 90% des HPV responsables des cancers du col de l’utérus Les cancers du col de l’utérus touchent près de 3 160 femmes et causent environ 1 100 décès chaque année en France (source : Panorama des cancers 2023). À l’échelle mondiale, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme. Face à ce cancer, il y a deux moyens complémentaires d’agir : Pour en savoir, n’hésitez pas à consulter notre contenu informatif ! Le cancer du col de l’utérus Pourquoi vacciner son enfant contre les papillomavirus ? Il existe plus de 200 types de virus HPV, mais seuls une douzaine sont dits « à haut risque » et oncogènes, c’est-à-dire pouvant provoquer des cancers. Cancers du col utérin, du vagin et de la vulve chez la femme, du pénis chez l’homme, cancer de l’anus et de l’oropharynx chez les deux sexes. Chaque année, ce sont 6 400 nouveaux cas détectés chez les femmes et les hommes.   La bonne nouvelle, c’est que le vaccin HPV permet une protection renforcée contre la majorité des HPV oncogènes et qu’il freine considérablement sa transmission ! C’est donc une arme efficace pour dire “stop” au HPV et ainsi éviter une grande partie de certains cancers.  La vaccination des jeunes âgés de 11 à 19 ans prévient jusqu’à 90 % des infections à HPV. Son efficacité est proche de 100 % lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle.  Freiner la circulation virale est l’affaire de tous, et passe aussi par la vaccination des garçons. Pour stopper la contamination et prévenir les risques de cancer, il est essentiel de vacciner nos enfants, filles ET garçons dès 11 ans.  Parlez-en à votre médecin mais pas seulement. Votre sage-femme et votre pharmacien peuvent aussi vous renseigner.   Choisir de vacciner son enfant dès 11 ans, c’est choisir de le protéger.  La vaccination contre les HPV Les papillomavirus humains peuvent causer de nombreux cancers. Être vacciné contre ces virus est donc indispensable pour les filles et les garçons ! Découvrez notre contenu sur les HPV et la vaccination comme arme de prévention contre la maladie. En savoir plus Une vaccination efficace qui doit se poursuivre en France C’est prouvé ! Dans de nombreux pays où la couverture vaccinale est supérieure à celle de la France, les données disponibles montrent l’efficacité des vaccins sur la réduction des pathologies liées aux HPV. Depuis 2007, la vaccination contre les infections HPV a démontré son efficacité dans plus de 20 pays. En France, la couverture vaccinale reste insuffisante et cette situation ne permet pas d’obtenir une réduction significative des infections, comme cela a été observé dans les pays où la couverture vaccinale est plus élevée.  Alors parlons-en ! Depuis septembre 2023, et ce gratuitement, les collégiens en classe de 5e peuvent se faire vacciner. La rentrée scolaire 2024 sera une nouvelle fois un temps essentiel de sensibilisation afin d’augmenter le taux de vaccination chez les collégiens.  Adolescents, parents, professionnels de santé, responsables politiques : nous avons tou.te.s un rôle à jouer ! Le communiqué et le dossier de presse La Ligue mobilisée pour des générations protégées contre les cancerspdf – 1.14 Mo La Ligue mobilisée pour des générations protégées contre les cancers (dossier de presse)pdf – 4.99 Mo

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Septembre en or 2024

Tous unis contre les cancers pédiatriques Depuis plusieurs années, le mois de septembre est dédié à la lutte contre les cancers de l’enfant, de l’enfant et du jeune adulte (AJA). Chaque année en France, près de 2 500 enfants, adolescents et jeunes adultes sont touchés par ces maladies. Qualifiés de rares, ces cancers, très différents de ceux des adultes, sont la première cause de décès par maladie chez les moins de 20 ans. Par le biais de son appel à projets « Enfants Adolescents et Cancer », la Ligue s’engage en faveur de la recherche sur ces maladies avec deux objectifs : Guérir plus de cancers pédiatriques et adolescents et les guérir mieux Le soutien de la Ligue à la recherche Grâce aux progrès thérapeutiques depuis une cinquantaine d’années, aujourd’hui un peu plus de 8 enfants/adolescents sur 10 touchés par le cancer sont encore en vie 5 ans après le diagnostic. Ces guérisons sont fréquemment obtenues au prix d’effets secondaires importants et au long cours, ainsi, environ 20 % de cancers pédiatriques sont réfractaires aux traitements standards ou en rechute et leur pronostic reste insatisfaisant. La Ligue, est le premier et le seul financeur associatif de la recherche sur les cancers à développer un programme de financement spécifique avec une enveloppe budgétaire dédiée à la recherche sur les cancers des enfants, des adolescents et des jeunes adultes. En 2023, 39 projets de recherche soutenus pour un montant total de 4,5 millions d’euros. Innovation thérapeutique : du laboratoire de recherche au lit du jeune patient Le développement des médicaments nécessite plusieurs étapes, les premières – appelées « phases précoces » – étant conduites dans des centres spécialisés : les CLIP2 (Centres de Phase Précoce labellisés INCa). Cofinancés par la Ligue depuis 10 ans, ce sont des réseaux permettant d’accélérer l’accès aux thérapies innovantes aux plus jeunes patients. Huit centres sont financés sur le territoire : Île-de-France, Lyon, Bordeaux, Nantes/Angers, Lille, Strasbourg et Marseille, dans lequel le Pr. Nicolas André y consacre ses travaux.  Focus sur certains projets Les avancées sur de nouveaux traitements Des projets de recherche en biologie sur le processus d’initiation et de développement des cancers des plus jeunes faisant appel à des modèles de tumeurs miniatures. Cet outil innovant permet d’aller plus vite dans la sélection des cibles candidates à un médicament et ce pour les cancers les plus agressifs.  Comprendre la résistance et identifier les cibles Le projet sur les gliomes infiltrant du tronc cérébral, piloté par Natacha Entz-Werlé : l’étude de modèles cellulaires reproduisant fidèlement les tumeurs telles qu’elles se développent chez les jeunes patients, des organoïdes, devrait permettre de comprendre comment la résistance s’acquiert. Le projet RHABDOrigin sur les rhabdomyosarcomes, piloté par Marie Castets : l’équipe a mis au point un modèle qui permet de tester efficacement un grand nombre de molécules thérapeutiques et, ainsi, d’accélérer la découverte des pistes de traitement les plus prometteuses (ce projet a déjà permis des résultats de premier intérêt avec la mise au point d’une tumeur en miniature qui reproduit fidèlement les caractéristiques des tumeurs des jeunes patients). Innover pour guérir  Le projet GRACE sur les neuroblastomes, piloté par Gudrun Schleiermacher : l’idée des chercheurs est de développer un système miniaturisé, une micropuce, dans lequel des cellules cancéreuses issues de la tumeur de chaque patient seront exposées à un grand nombre de médicaments différents. Cette puce permettra de tester très rapidement l’efficacité des médicaments à tuer les cellules cancéreuses. L’après cancer, avec moins de séquelles Les traitements des cancers de l’enfance laissent des traces dans l’organisme. Médecins et chercheurs s’attachent depuis quelques années à les décrire afin d’adapter les traitements, notamment sur la fertilité. La Ligue en a fait un des axes majeurs de sa politique de soutien depuis plusieurs années.  Vivre après la maladie  Le projet FERTILEA, piloté par Blandine Courbière : le projet a mis en évidence une réduction importante du volume utérin chez les survivantes d’une leucémie aiguë traitée dans l’enfance. Les grossesses de ces femmes doivent donc être prise en charge spécifiquement. Agir en collectif Ensemble nous pouvons aller plus loin, aidez-nous à lutter contre les cancers pédiatriques en faisant un don à la Ligue contre le cancer et ainsi financer nos 4 missions : la recherche, l’accompagnement des personnes malades et de leurs proches, la prévention et la démocratie en santé. La Ligue contre le cancer est le premier financeur associatif de la recherche en France, et c’est grâce à votre soutien indéfectible ! Faire un don Cancers pédiatriques et malinformation Y a-t-il une épidémie de cancers pédiatriques ? Les cancers pédiatriques ont-ils une origine environnementale dans 90 % des cas ? Le terme épidémie correspond à l’augmentation rapide d’une maladie à un endroit et dans un laps de temps donné. Le registre national des cancers de l’enfant, placé sous la responsabilité de l’Inserm, recense tous les enfants et adolescents domiciliés en France et atteints d’un cancer ou de certaines tumeurs bénignes avant l’âge de 18 ans. Les données qu’il compile – depuis 1990 pour les hémopathies malignes et 2000 pour les tumeurs solides – ne montrent pas d’augmentation importante des cas mais une incidence plutôt stable des cancers pédiatriques sur les 20 dernières années, il est donc incorrect de parler d’épidémie de cancers pédiatriques aujourd’hui en France. Les cancers pédiatriques Chaque année depuis 2004, la Ligue maintient un appel à projets de recherche annuel récurrent sur les cancers des plus jeunes, enfants, adolescents et jeunes adultes. Sur les cinq dernières années, le montant total de l’investissement de la Ligue dans la recherche sur ces cancers s’est élevé à près de 18 M€. En savoir plus

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